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Au Bataclan, en France
Warren Permal invité par la chanteuse Perle Lama
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Au Bataclan, en France
Warren Permal invité par la chanteuse Perle Lama

Warren Permal et la chanteuse Perle Lama.
L’artiste mauricien Warren Permal continue de faire rayonner la musique locale sur la scène internationale. Invité par la chanteuse martiniquaise Perle Lama, il se produira au Bataclan, salle mythique de Paris, le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Ensemble, ils interpréteront en live pour la première fois Passionnément, leur duo zouk sorti le 14 février. Pour Warren Permal, cet événement marque une étape clé de sa carrière. «Le Bataclan, pour moi, c’est mythique. Je n’oublie pas le drame qui s’y est produit, mais j’y vais avec le même engouement pour mettre Maurice au sommet. C’est un feeling extraordinaire», confie-t-il.
Une collaboration née à Maurice
L’histoire de ce duo remonte à 2019, lorsque Perle Lama est invitée à Maurice par Artist Booking Mauritius pour un concert au Shotz, à Flic-en-Flac. À cette occasion, elle partage la scène avec Warren Permal et ses musiciens. Impressionné par son talent, il lui propose une chanson en duo. Quelques mois plus tard, il lui présente le texte de Passionnément lors d’un appel téléphonique. Séduite, la chanteuse martiniquaise accepte immédiatement. L’enregistrement du clip se déroule à Maurice, mettant en avant des lieux emblématiques comme la plage de Flic-en-Flac, La Citadelle, le jardin de Pamplemousses et le Safari Bar de Grand-Baie. «C’est du zouk très caribéen, mais chanté en français pour toucher un large public. C’est sensuel mais élégant. Il n’y a pas de paroles explicites qui pourraient gêner», explique le Mauricien.
Warren Permal n’en est pas à son premier coup d’éclat sur la scène musicale française. Il a déjà foulé les planches de Bercy et de l’Olympia et celui du Zénith. Mais pour lui, le Bataclan représente une nouvelle opportunité d’élargir ses horizons artistiques et professionnels. «Cela ouvre beaucoup de portes, notamment en termes de contacts et de visibilité. Nous avons aussi une tournée médiatique pour parler du zouk et de notre collaboration. Le Bataclan est l’une des plus grandes portes qui s’ouvrent à moi après toutes les scènes que j’ai faites.» Si Warren Permal est reconnu pour ses chansons en kreol et son sega, il aime relever des défis musicaux. Il a déjà chanté en français avec Perle Lama, en anglais pour Liverpool et a même tenté le mandarin. Aujourd’hui, il prépare un projet ambitieux : un medley de séga et de chansons bollywoodiennes. «C’est un hommage à mes fans et à mon père, qui est un grand amateur de films Bollywood. C’est aussi une façon de montrer une autre facette de moi. Le but, c’est d’essayer, d’apprendre de nos échecs et de se perfectionner.»
Un manque de soutien institutionnel
Malgré ses réussites, Warren Permal regrette le manque de reconnaissance et de soutien de l’État lors de ses tournées internationales. «Je pense que je ne suis pas assez reconnu dans plusieurs sens. Mes followers me soutiennent, mais le grand public ne connaît pas encore ma vision. Je n’ai pas eu le soutien à 100 % du gouvernement sortant. Ce sont surtout des sponsors privés qui m’ont aidé. J’espère que tous les artistes mauriciens, qu’ils soient chanteurs, slameurs ou danseurs, auront un jour le soutien qu’ils méritent.» Il plaide ainsi pour un système permettant aux artistes mauriciens d’exporter leur art sur des scènes internationales de qualité.
Cette fois encore, il s’envole pour Paris grâce au soutien de ses sponsors privés et de ses proches. Son message à ses compatriotes est clair : «Je demande aux Mauriciens de nous encourager, moi et les autres artistes, pour que Maurice brille sur la scène internationale. Nou pei tipti, me nou bizin kapav met li lor gran lasenn!» Le 8 mars, Warren Permal représentera fièrement son île au Bataclan, prêt à enflammer la scène et à écrire une nouvelle page de sa carrière musicale.
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