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Leur fils testé séropositif: les parents racontent leur angoisse
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Leur fils testé séropositif: les parents racontent leur angoisse
Les parents d’Alvin (prénom fictif) ne se doutaient pas que leur vie basculerait le 24 juillet. Ce jour-là, le laboratoire de l’hôpital de Victoria les appelle pour leur signaler que le résultat du test de sang de leur fils n’a pas l’air «normal». On leur informe qu’Alvin devra de nouveau se plier à une prise de sang.
Loin de s’imaginer le pire, ils se rendent à l’hôpital le 25 juillet en pensant qu’il ne s’agit que d’une formalité. Le lendemain, on leur donne rendez-vous le 28 juillet. On leur indique que si les résultats sont positifs, ils ne doivent pas s’inquiéter et qu’on prescrirait un traitement au jeune. Accoutumés aux prises de sang de leur fils depuis qu’il a trois ans à cause de sa thalassémie, les parents pensent que le problème a trait à sa maladie.
Le 28 juillet, le docteur informe la mère d’Alvin que son fils est séropositif. Alvin, bouleversé par la nouvelle, se met à pleurer. Il ne comprend pas comment il a pu contracter le virus du sida, lui qui n’a jamais touché à la drogue ou eu des relations sexuelles. De son côté, son père accourt à l’hôpital.
Loin d’accepter cette nouvelle, il exige de parler au surintendant. Ce dernier finit par le recevoir après maints renvois, en compagnie d’un consultant. Quand ils apprennent la nouvelle, les deux hommes disent au père qu’ils ne sont pas au courant de cette affaire.
Abasourdi, le père d’Alvin se demande sur qui jeter la faute. «Qui dois-je blâmer si, aujourd’hui, mon fils est séropositif ? C’est déjà une souffrance qu’il soit atteint de thalassémie depuis 15 ans, et maintenant il doit porter un deuxième fardeau», s’insurge le père.
N’ayant pas été contacté par les autorités médicales depuis qu’il a appris cette mauvaise nouvelle, il se rend à un laboratoire privé pour vérifier les résultats d’analyse. Cependant, on l’avertit qu’en ce qui concerne le VIH sida, ils n’ont pas le droit de divulguer l’information et qu’il sera obligé de retourner à l’hôpital où il avait fait le test. Le lundi 4 août, la nouvelle se confirme : son fils est bel et bien séropositif.
Jusqu’à ce mercredi 6 août, le père éploré n’avait pas reçu de communication de l’hôpital ou du ministère de la Santé. Loin de vouloir en rester là avec l’affaire, les parents demandent des comptes au ministère. Ils estiment que leur fils aurait attrapé le virus du sida lors d’une transfusion sanguine. Cela, malgré ce qu’affirme le ministère de la Santé, qui a évoqué la question lors d’un point de presse, ce mercredi 6 août.
Désespérés, ces parents confient que la séropositivité de leur fils ne va faire que compliquer son état de santé. Inconsolables, ils ne savent plus à quel saint se vouer. «Notre fils est toujours entouré des membres de la famille. Il n’a jamais pu avoir de relations sexuelles ou encore toucher à la drogue. Alors je me demande comment il a eu le VIH», ne cesse de répéter le père...
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