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Lutte contre la drogue
Vallée-Pitot : Raouf Khodabaccus dénonce un trafic et annonce un sit-in
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Lutte contre la drogue
Vallée-Pitot : Raouf Khodabaccus dénonce un trafic et annonce un sit-in

Le militant social Raouf Khodabaccus s’est mobilisé vendredi, à Vallée-Pitot, pour dénoncer, haut et fort, un présumé trafic de drogue dans le quartier. Devant les habitants et la police, il promet un sit-in si les autorités restent passives.
C’est muni d’un micro, d’un haut-parleur et d’une détermination ferme que Raouf Khodabaccus a pris la parole ce jour-là dans les rues de Vallée-Pitot. Face aux habitants, aux militants venus le soutenir, mais aussi devant des éléments de la force policière présents sur place, il a livré un discours sans détour dénonçant un trafic de drogue qui gangrène, selon lui, le quartier.
«Toulezour dimounn vann ladrog isi. Kifer pa pe fer nanye? Mwa mo kone kot sa ladrog-la pe vande. Lapolis pa kone?», a-t-il lancé, pointant du doigt ce qu’il considère comme une inaction des autorités. Il a dénoncé un manque de poigne de la police face aux barons de la drogue et a cité les noms de plusieurs jeunes de la localité décédés d’overdose.
Après cette intervention musclée, le militant a pris la tête d’un petit cortège, accompagné du syndicaliste Salim Muthy et de quelques habitants. Ensemble, ils ont déambulé dans les rues du quartier avec un porte-voix, jusqu’à atteindre une maison qu’ils accusent d’être un point de vente actif de stupéfiants.
Mais l’apparition d’un véhicule de police garé à proximité de cette résidence a mis le feu aux poudres. Les manifestants se sont rapidement montrés hostiles, accusant les forces de l’ordre de protéger les trafiquants. S’en est suivie une vive altercation verbale entre la police et le groupe. Sous la pression, les policiers ont fini par déplacer leur véhicule.
Face à ce qu’il considère comme une inertie persistante, Raouf Khodabaccus affirme ne pas exclure un sit-in devant la maison suspecte dans les jours à venir. Il appelle la population à se joindre à lui pour obliger les autorités à prendre des mesures concrètes. «Si bizin, mo pou asiz devan sa lakaz-la ziska bann-la fer kitsoz», a-t-il déclaré.
Un message clair lancé à la fois aux habitants, aux trafiquants et aux décideurs. Pour Raouf Khodabaccus, la lutte contre la drogue ne peut plus attendre.
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