L’avocat Rama Valayden s’est rendu jeudi au bureau de la FCC dans le cadre d’une affaire où il représente un client. Profitant de cette occasion, il a adressé une correspondance aux enquêteurs concernant l’affaire #ValiseGate, qui fait suite aux récentes arrestations pour blanchiment d’argent présumé impliquant notamment l’ancien Premier ministre. Mᵉ Valayden a souligné la nécessité d’adopter des mesures préventives afin de garantir des perquisitions rigoureuses et respectueuses des droits des personnes concernées.

Dans sa correspondance à la FCC, Rama Valayden fait quatre recommandations destinées à assurer une enquête plus transparente et efficace. Tout d’abord, le port de gants lors des perquisitions, insistant sur l’importance de préserver les empreintes digitales et l’ADN sur les objets saisis, notamment les valises. «Si pa met legan, par ekzamp enn valiz, si zot touse, pa pou kapav gagn ni anprint ni ADN kouma bizin.» Ensuite, l’utilisation d’étiquettes de bagages aéroportuaires. Selon lui, ces étiquettes pourraient permettre d’identifier clairement le propriétaire d’une valise et d’éviter toute confusion sur la provenance des objets saisis.

Troisièmement, l’accélération de l’enquête en collaboration avec le Directeur des poursuites publiques (DPP). Il plaide pour que les enquêtes avancent rapidement en lien avec le DPP, afin de limiter les longues détentions préventives. Enfin, il recommande la mise en place d’un protocole judiciaire clair. Il demande à l’Attorney General et à la cheffe juge d’établir un cadre précis sur les horaires d’ouverture des tribunaux afin d’éviter que des personnes ne restent en détention prolongée sans audience. Il cite un cas récent : «Le 22 décembre, certaines personnes ont dû attendre jusqu’au 6 janvier 2025 pour leur audience de libération sous caution. Tout le monde doit être traité équitablement.»

À travers ces recommandations, Rama Valayden affirme défendre le principe d’une justice équitable et impartiale, en insistant sur le respect des droits fondamentaux des personnes mises en cause. Il conclut en rappelant l’importance de la présomption d’innocence : «Kan enn dimounn a ter, pa zet ros lor li.»