À 38 ans, Annick Dohoroo, une mère de famille, se trouve à un tournant critique de sa vie. Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2024, elle vit depuis un véritable calvaire. Ses douleurs chroniques, sa mobilité réduite et l’absence de traitement efficace à Maurice l’ont poussée à chercher une lueur d’espoir en Inde. C’est aux Marengo Asia Hospitals à Gurugram, dans l’État d’Haryana, qu’elle a été admise le 16 mars 2025 sous la supervision du Dr Himanshu Champaneri, neurochirurgien réputé.

Sur place, Annick a subi un ensemble d’examens médicaux approfondis : imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale, IRM de la colonne vertébrale, test de vitesse de conduction nerveuse, échographies et analyses de sang. Après neuf jours d’hospitalisation, un diagnostic précis a enfin été posé : elle souffre de myélopathie non compressive, une maladie neurologique rare qui affecte la moelle épinière sans qu’une compression physique en soit la cause. Cette pathologie provoque des spasmes musculaires sévères, des douleurs insoutenables et une paralysie progressive

Face à l’urgence de la situation, le Dr Champaneri recommande une opération capitale : l’insertion d’une pompe intrathécale à baclofène, un dispositif médical qui permet de soulager les spasmes en injectant directement le médicament dans la moelle épinière. Cette intervention pourrait considérablement améliorer sa qualité de vie, voire lui sau- ver la vie.

Mais l’intervention a un coût : Rs 1 643 230. Une somme hors de portée pour Annick et sa famille. En plus, une cystoscopie est recommandée, car ses reins commencent aussi à montrer des signes de faiblesse. «Mo lespwar se mo bann zanfan. Mo anvi viv», confie Annick dans un souffle, les yeux embués par la douleur et l’angoisse.

Annick est aujourd’hui de retour à Maurice, en sursis, faute de moyens pour poursuivre son traitement. Le 10 juin 2025 est la date limite pour réaliser l’opération avant que son état ne devienne irréversible. Son histoire n’est pas seulement médicale. C’est celle d’une femme, d’une maman, d’un combat pour survivre. Chaque don, chaque mot de soutien, chaque partage peut faire la différence entre l’espoir et l’abandon. Elle a besoin de nous. Maintenant. Si vous souhaitez aider ou obtenir plus d’informations, merci de contacter la rédaction de l’express. Votre geste, si petit soit-il, peut changer sa vie.