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Collège de Goodlands

Une trentaine d’employés dénoncent une gestion chaotique

6 mai 2025, 11:00

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Une trentaine d’employés dénoncent une gestion chaotique

(Photo d'illustration)

L’union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme concernant un collège de Goodlands. Plus d’un an après les premières alertes, ce sont cette fois une trentaine de membres du personnel qui se sont tournés vers le ministère du Travail pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «mauvaise gestion managériale».

Les faits remontent aux 24 et 25 avril, quelques jours seulement avant la rentrée du deuxième trimestre. Arvind Bhojun, président de l’UPSEE, affirme que les employés concernés vivent un véritable calvaire au quotidien. «En avril 2024, 22 membres du personnel se sont déjà rendus à la Private Secondary Education Authority pour faire entendre leur détresse.» Mais, cette fois, cap direct sur le ministère du Travail.

Au cœur des plaintes : l’absence de roster durant les vacances de Pâques. «Le personnel non enseignant a dû se rendre au collège tous les jours pendant les deux semaines de congé, sans aucun planning établi. Pourtant, le Pay Research Bureau stipule clairement qu’un roster doit être mis en place pendant les vacances scolaires. Résultat : ils se sont déplacés inutilement», déplore Arvind Bhojun. Il pointe aussi du doigt des pratiques qu’il juge «non professionnelles et contraires à toute éthique».

Face à une situation qu’il qualifie de décourageante et de démotivante pour les employés, le syndicat réclame l’ouverture d’uncomité d’enquête, à l’image de celui mis en place en 2014 dans l’affaire du collège Royal Holloway. À l’époque, trois enseignants licenciés sans explication avaient été redéployés sans perdre leur ancienneté. «Il est temps de mettre de l’ordre. On ne peut pas continuer à accumuler les plaintes dans les bureaux du Travail à travers le pays sans qu’il n’y ait le moindre suivi», s’indigne le président de l’UPSEE.

Arvind Bhojun va plus loin, accusant un ancien enseignant devenu homme politique d’intimider le personnel du collège. «C’est inadmissible. Nous espérons que le ministère de l’Éducation se penchera sérieusement sur cette affaire.»

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