Le vendredi 31 janvier, un incident inhabituel a déclenché une enquête policière à La Gaulette, après qu’un résident de la localité a rapporté au poste de police de la Gaulette avoir entendu un bruit ressemblant à un tir, accompagné d’un cri désespéré, aux premières heures de la matinée. Le déclarant âgé de 54 ans a expliqué qu’à environ 6 heures ce jour-là, alors qu’il attendait le livreur de pain devant sa maison, il a été surpris par un bruit fort provenant des bois en face de sa propriété. Ce bruit, qu’il a immédiatement identifié comme un possible coup de feu, a été suivi d’une voix masculine criant «ayo ayo ayo» de manière effrayée, avant que le silence ne retombe.

Affolé, le quinquagénaire a pris la décision de ne pas s’aventurer dans les bois pour vérifier ce qui se passait, préférant alerter les autorités locales. Il a précisé que le bruit semblait provenir d’une distance d’environ 100 mètres de chez lui. Il n’a cependant pas observé directement la scène.

Suite à cette alerte, la police de La Gaulette a immédiatement déployé un large dispositif pour enquêter sur l’incident. Un inspecteur de police et un agent et plusieurs autres équipes, dont celles de Black River, DSU, et SSU, ainsi qu’une unité de chiens policiers, ont été envoyées sur place pour fouiller les alentours. Les zones boisées entre l’église La Pêche Miraculeuse, l’allée Jacques et Montagne Cabri ont été minutieusement inspectées à la recherche de traces de blessures, de douilles ou de résidus de tir, mais aucune preuve n’a été retrouvée. Des recherches ont également été menées dans les environs du morcellement Petit Morne, mais là encore, aucune indication n’a été découverte.

Les enquêteurs ont interrogé plusieurs témoins potentiels dans la zone, mais, à ce stade, aucune information tangible n’a permis de confirmer l’hypothèse d’un tir. L’enquête se poursuit pour déterminer la nature exacte de l’incident et identifier d’éventuels suspects.