Énième cas d’agression dans l’univers estudiantin. Un incident s’est produit à La Gaulette State Secondary School (SSS), mardi, où une élève de Grade 8 a été physiquement agressée par deux autres. Selon les premiers témoignages, la jeune fille aurait été attaquée pour avoir prétendument tenu des propos jugés offensants par ses agresseuses.

L’incident s’est déroulé sous les yeux des autres élèves qui, selon Steven, le père, sont restés passifs face à l’acte de violence. Sa fille a été violemment frappée, ce qui lui a laissé des marques visibles sur le visage et le corps. Steven explique qu’il a été alerté par une amie de sa fille. «C’est une amie de ma fille qui m’a informé qu’elle n’allait pas bien. En arrivant à l’école, le recteur m’a dit qu’il comptait m’appeler», raconte-t-il. Cependant, ce n’est qu’en voyant sa fille qu’il a pris conscience de la gravité de la situation : l’œil tuméfié, des vêtements déchirés et ensanglantés. Pire encore. En se rendant au poste de police de La Gaulette pour porter plainte, Steven a constaté que sa fille vomissait du sang, ce qui a nécessité une prise en charge médicale urgente. Munie d’un formulaire 58, la collégienne a été admise à l’hôpital Victoria, à Candos, pour des soins.

Indigné par cette agression, Steven remet en question le niveau de discipline dans les établissements scolaires: «Zot dir zot inn bat mo tifi akoz linn koz enn koze lavey, me mo tifi pa ti ale mem lekol.» Le père espère que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour éviter de tels actes à l’avenir. Nous avons essayé d’obtenir une déclaration de la direction de La Gaulette SSS mais sans succès. Sa version des faits se fait toujours attendre.

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Réseaux et bagarres : une vidéo TikTok pour narguer la victime

Après l’agression de l’élève, une vidéo a fait son apparition sur TikTok où l’auteur semble narguer la victime. Durant les premières minutes de la vidéo, on voit la victime et une autre fille au-dessus du message «Seki pli fort mnz so kamoid (sic)». S’ensuit une page noire avec la mention «One day later», avec une scène de la bagarre où la victime est projetée au sol et tabassée. Ce phénomène semble gagner du terrain et des vidéos circulent sur les réseaux pour annoncer des bagarres comme un événement.