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Élections municipales
Roshi Bhadain : «Le Reform Party is the last line of democratic balance»
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Élections municipales
Roshi Bhadain : «Le Reform Party is the last line of democratic balance»

Roshi Bhadain a réuni ses 81 candidats pour les élections municipales et la presse, jeudi.
C’est au Hennessy Park Hotel, à Ébène, que Roshi Bhadain, leader du Reform Party, a réuni ses 81 candidats pour les élections municipales et la presse pour son e-meeting, jeudi, qui a été diffusé en live sur la page du parti. Avant qu’il ne prenne la parole, plusieurs candidats, dont ceux de Beau-Bassin–Rose-Hill et de Vacoas–Phoenix, se sont adressés aux internautes. Ils ont rappelé les promesses non tenues du gouvernement, évoqué l’état des municipalités actuellement, la mauvaise gestion lors des pluies torrentielles et ont demandé aux internautes de voter pour eux, dimanche.
En ce 1er-Mai, Roshi Bhadain, tout comme son secrétaire-général, Ryad Subratty, ont eu une pensée pour ces «travayer ki travay gramatin pou manze tanto» et tous les employés qui travaillent pour le pays. Le leader du Reform Party a rappelé aux internautes l’importance de ne pas donner au gouvernement en place un 120-0 aux élections municipales. S’il avait annoncé qu’il y aurait des révélations, c’est plutôt des pistes de réflexion qu’il a lancées aux internautes. «Si vous leur donnez le pouvoir total, vous allez entrer dans un système où il n’y aura pas de transparence. Zot pu fer seki zot anvi.» Il a rappelé que le leitmotiv du gouvernement est «lakes inn defonse»
«Quand ils vous disent qu’ils n’ont plus d’argent, il vous faut comprendre le message caché derrière ces mots. Le message est qu’ils vous demandent aster-la al ranpli lakes-la pou zot. En d’autres mots, zot pou vinn pran kas-la dan ou pos.» Pour appuyer ses dires, il a fait référence au meeting de l’Alliance du changement, tenu le même jour : «Paul Bérenger et Navin Ramgoolam ont fait référence au Budget à venir. L’un a dit que le Budget sera bien, bien difficile et l’autre a dit qu’il y aura un Budget qui sera bien difficile pour le peuple. Mais que vous disent-ils exactement ? Ils vous disent qu’ils viendront encore prendre de l’argent avec vous. Sa ve dir zot pou al ogmant tax, sa ve dir zot pou al tir bann allowance ou pe gagne.. Zot pe vinn tir kas dan ou pos.»
Il a aussi fait référence aux promesses non tenues telles que la baisse de l’électricité, la baisse des commodités, la redevance télévisuelle, l’abolition du poste de viceprésident, la gratuité du transport, d’internet et la baisse des prix des médicaments, entre autres. «Pou lepep, lakes vid me pou fer fet ar 7 000 kopin kopinn, sa ena kas.» Il a aussi pointé du doigt les voitures neuves des ministres. «Quand ils ont fait ces promesses, ils ne connaissaient pas la situation financière du pays ? Tout le monde le savait. Ce n’est pas quand ils ont pris le pouvoir qu’ils ont découvert cela. Kifer ou vinn anbet dimounn? Ils l’ont fait en connaissance de cause. Et aujourd’hui, quelle confiance le citadin peut avoir en eux ? Si vous leur donnez ces 120-0, vous n’aurez personne pour défendre vos intérêts dans les municipalités.» Le leader du Reform Party a mentionné le Public Inquiries Bill, qui va occulter l’affaire Betamax. «Pa bliye ki ti ena enn minis ki so madam aksioner dan Betamax. Ki sann-la ti donn kontra-la? Dan ki kontex? Tou sala ti pou sorti», a-t-il fait ressortir.
Roshi Bhadain a aussi répondu aux attaques lancées contre lui par les membres de l’Alliance du changement. «Kan ti pe fer konferans de pres sak samdi dans Suffren e ki nou ti pe asiz ansam, Bérenger pa ti trouv Roshi Bhadain enn verminn lerla, ni danzere. Je ne vais pas l’insulter. Je vais garder ma dignité et une certaine humilité. Et d’ailleurs, il est une personne âgée.» Il a souligné que si Paul Bérenger et Navin Ramgoolam l’attaquent «parski zot per ki kapav arive dimans. Zot per ki dimounn vot Reform Party. Zot dir mo danzere me mo danzere pou ki sann-la? Pou dimounn kinn koz manti ar lepep. Kan li dir fer tansion, se parski li ena enn apreansion».
Il a aussi répondu à Arvin Boolell. «Il dit qu’il y a une alliance sous-marin. Ou trouv nou pe al asosie nou avec MSM ou PMSD? Zame. Kifer nou pou fer sa? Mais je vous demande. Quand le président Modi est venu à Maurice, comment Jugnauth a pu le rencontrer ? Maintenant, quand nous voyons Jugnauth avec les enquêteurs, il est tout sourire. Tou seki ou pe trouve-la se enn fim ki pe zwe divan ou. Se enn lafime ki pe zet dan ou lizie.» À Arvin Boolell qui a dit que le peuple devra «ser sintir» et qui s’est servi du dicton «short term pain for long term gain», Roshi Bhadain lui a répondu par un autre dicton anglais : «You can’t piss on people’s back and then tell them that it is raining.»
Roshi Bhadain a terminé son discours en disant: «Reform Party is the last line of democratic balance. Dimans ou pou ena enn swa. Nou bizin ena enn reprezantan dan tou sink lavil Moris pou ki kapav ena enn system demokratik. Je fais un appel à tous. Allez voter.»
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