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«Reward money» attribué à la sst et à d’autres unites

Place à l’enquête du CCID...

10 mars 2025, 09:00

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Place à l’enquête du CCID...

Le débat sur l’attribution de reward money (prime de récompense) refait surface dans les locaux du Central Crime Investigation Department (CCID). Cela, à la suite de l’affaire Vimen Sabapati et du scandale entourant les accusations de planting qui font actuellement beaucoup de bruit. Mais pourquoi les Casernes centrales s’intéressent-elles à ces primes attribuées aux unités de la police ?

Une question reste sur toutes les lèvres : combien la Special Striking Team (SST) aurait-elle perçu sous le commandement de l’ex-commissaire de police (CP), Anil Kumar Dip ? Une enquête sur cette question serait-elle en cours ? On se demande même si ces récompenses aux trois protagonistes que sont la SST, la Special Cell de la Special Support Unit (SSU) et la Force Crime Intelligence Unit (FCIU) ont été approuvées et effectuées selon un barème, conformément aux critères établies par les standing orders de la police.

La création de la SST soulève également d’autres interrogations. Combien cette équipe a-t-elle collecté depuis sa formation ? Combien a-t-elle reçu pour des saisies d’envergure, comme dans l’arrestation de Bruneau Laurette et la saisie de drogue associée (voir ci-dessous), ou encore l’arrestation d’Akil Bissessur et la découverte de substances illégales ? Il y a également l’arrestation de Vimen Sabapati qui aurait été piégé, le 3 mai 2023, lors d’une opération de trafic de dix kilos d’héroïne d’une valeur estimée à Rs 150 millions.

Le cas de Bruneau Laurette et de son fils, Ryan Lucas, est ainsi venu alimenter ce débat. Tous deux ont été arrêtés chez l’activiste-politicien à Petit-Verger, Saint-Pierre, avant d’être conduits aux Casernes centrales. Le chef d’accusation portait sur un trafic de drogue allégué et la possession d’armes à feu, après que la SST a découvert 46 kg de haschisch d’une valeur de Rs 210 millions et deux pistolets.

Le 19 octobre 2022, Akil Bissessur a également été interpellé au domicile de sa compagne, Doomila Moheeputh, à Quatre-Bornes. Les frères Bissessur, Akil et Avinash, ainsi que Doomila Moheeputh ont été arrêtés après l’interception d’un colis contenant 1 022 comprimés, soupçonnés d’être des drogues dangereuses, arrivant d’Allemagne. Ce colis aurait été destiné à Avinash Bissessur, à l’adresse de son avocat à Quatre-Bornes.

Il est intéressant de noter que la SST n’est pas la seule unité sous le régime d’Anil Kumar Dip à avoir bénéficié de ces primes. D’autres unités telles que la FCIU et la Special Cell de la SSU ont également été gratifiées.

Mais qu’en est-il de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU), qui semble avoir été mise de côté, bien qu’elle soit la principale unité luttant contre le trafic de drogues ? À l’arrivée de Dip, l’ADSU semblait avoir été marginalisée car il avait été suggéré que d’autres unités soient impliquées dans les opérations de saisie de drogues. Au bout du compte, l’ADSU a été privée de sa part du «gâteau» et mise à l’écart. Cela, malgré le fait que l’ex-CP Dip ait déclaré à l’époque : «J’ai choisi de réintroduire la prime pour encourager les policiers de l’ADSU à obtenir des résultats positifs.» Cependant, il semble que cette promesse n’ait pas été respectée.

🟦La plainte d’Akil Bissessur conduira-t-elle une enquête de la FCC ?

De plus, l’enquête sur la gestion des primes pourrait bien s’étendre à la Financial Crimes Commission (FCC) après qu’Akil Bissessur a adressé une lettre concernant la SST et une enquête sur les avoirs du surintendant de police Ashik Jagai, ainsi que ceux de l’ancien CP, Anil Kumar Dip. Cette investigation pourrait potentiellement donner lieu à des enquêtes sur la répartition des primes et sur les équipes favorisées sous le régime de Dip.

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