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Hippisme

Petit-Gamin : le gouvernement menace de sanctionner

24 décembre 2024, 11:00

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Petit-Gamin : le gouvernement menace de sanctionner

© Facebook de Joanna Bérenger

Huitième visite du gouvernement de l’Alliance du changement au centre équestre de Petit-Gamin depuis leur prise de fonction. Si Arvin Boolell, ministre de l’Agriculture, avait sonné la révolte assez tôt, son Junior minister, Fabrice David, et Joanna Berenger, Junior minister à l’Environnement, ont pris le relais, hier après-midi lors d’une visite surprise. L’absence de permis pour l’incinérateur a été vivement dénoncée. Les Junior ministers ont dressé une liste de manquements avant de menacer de sanctionner le centre s’il persiste à ne pas soumettre les documents requis ou en cas d’infractions futures.

«Nou pann vinn fer promenad dan sant-la zordi. Si zot pa fer seki bizin, bann diferan minister pou agir an konsekans», a déclaré Joanna Bérenger. Le ton est donné : toute déviation concernant la sécurité ou le bien-être des chevaux sera durement sanctionnée.

La délégation, composée de policiers et de préposés de différents ministères a été accueillie par Jean-Noël Keblé, superviseur du centre de Global Equestrian Ltd (GEL). Si certains problèmes ont été rectifiés – comme les trous dans le sol, les ventilateurs trop bas ou les clôtures endommagées, selon Fabrice David –, l’absence de contrôle d’accès reste un sujet de préoccupation. «Nou’nn rantre koumsa mem. Dan MTC ek dan Floreal, ti pe fer sinie», a-t-on entendu au sein de la délégation.

Joanna Bérenger et Fabrice David étaient tous deux soucieux d’en apprendre davantage sur l’incinérateur qu’opère le centre. «Amenn nou laba», a tonné le jeune député. «Enn compliance notice ti servi non JMLS & Co Ltd, me la sant-la finn sanz non pou apel Global Equestrian Ltd». Du coup, la municipalité de Pamplemousses a dû délivrer un autre compliance order sous le nouveau nom du centre.

Jean-Noël Keblé, qui est le second du manager du centre, Nicolas Dupavillon, lequel n’était visiblement pas présent hier, a déclaré que l’incinérateur avait été arrêté dès que l’attention avait été portée sur le fait qu’il n’y avait pas de permis. Joana Berenger a déploré l’absence de planification au niveau de cet incinérateur : «Get kouma li fer lafime nwar lao! Li kav enn danze pou bann anplwaye ek vwazinaz?»

Il a été informé que quatre coursiers ont été enterrés au milieu du centre après l’arrêt de l’incinérateur. «Ena bokou informasion manke. Inn anter souval. Pa kone ki prosedir pou deplas enn zamino 500 kg (…). Pann mem kone kouma inn mor. Pena vet report. Pena okenn explikasion», a fustigé David. Sa collègue devait renchérir à l’effet que plus de 20 chevaux ont été incinérés sur à peu près deux ans, ce qui signifie un décès par mois.

D’autres visites sur- prises devraient être courantes à l’avenir.

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