Le ministre de l’Énergie et des services publics a défendu avec fermeté les choix du gouvernement. Patrick Assirvaden a dénoncé l’héritage laissé par l’ancien gouvernement, qualifiant l’ex-Premier ministre de «donneur de leçons», alors qu’il aurait encouragé une mauvaise gestion et un contrôle politique étroit du MIC. Il a évoqué les Rs 60 milliards alloués dans «l’opacité la plus totale», les prêts douteux, le scandale des masques de «Pack & Blister» et du Molnupiravir. Sur le fonds de pension et la CSG, il a été catégorique : «Aujourd’hui, on nous accuse, mais les caisses ont été vidées avec la complicité de ceux qui critiquent maintenant.»

Face à l’urgence, le ministre a détaillé les priorités du Budget : investir dans des moteurs modernes pour Fort-George, développer les énergies renouvelables avec l’agri-solaire, l’éolien à Plaine-des-Roches, les batteries pour les foyers équipés en panneaux photovoltaïques, le projet d’île verte à Rodrigues et la relance de projets comme Tamarin Falls, le renouvellement des réseaux vétustes d’eau, des projets de dessalement et le barrage de Rivière-des-Anguilles, qui débutera d’ici février. «Nous sommes condamnés à réussir», a-t-il conclu, soulignant que ces mesures sont dictées par le patriotisme et non par l’austérité.

K.S