Le ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad (photo), a rencontré lundi les responsables des écoles primaires, secondaires ainsi que ceux des établissements sous l’égide de la Special Education Needs Authority (SENA) des zones 3, 4 et 5. La rencontre, qui s’est tenue à l’auditorium du Mahatma Gandhi Institute (MGI), à Moka, a été l’occasion d’aborder les nombreux problèmes auxquels font face les établissements scolaires du pays. L’indiscipline, le harcèlement scolaire et la consommation de drogue figuraient au cœur des discussions.

Lors d’une pause à la mi-journée, le ministre s’est adressé à la presse. Il a appelé les enseignants à faire preuve d’empathie envers les élèves, rappelant que nombre d’entre eux rencontrent des difficultés familiales et que les sanctions disciplinaires ne suffisent pas à résoudre ces problèmes. Il a également assuré que chaque cas signalé au ministère est traité avec tout le professionnalisme nécessaire, parfois en toute discrétion, et avec le soutien des instances concernées, notamment la police, la brigade des mineurs, la Child Development Unit et des psychologues.

Mahend Gungapersad a profité de l’occasion pour rappeler l’importance du rôle des parents dans l’encadrement des enfants. Selon lui, les efforts pour lutter contre ces fléaux doivent commencer à la maison. Il a encouragé les familles à demander de l’aide aux autorités ou aux professionnels dès l’apparition des premières difficultés, déplorant que certains parents attendent trop longtemps avant d’agir.

En guise de conclusion, le ministre a annoncé que, désormais, les chefs d’établissements ont carte blanche pour solliciter l’intervention de la police, des grands-parents, des enseignants retraités, des ONG, des psychologues et de tout autre professionnel susceptible de les aider à gérer les situations propres à leurs établissements.