La magistrate Naazish Saukaloo a accordé la liberté conditionnelle à Harvesh Seegolam hier, contre deux cautions de Rs 300 000. L’ex-gouverneur de la BoM a comparu devant la justice sous l’accusation de fraude par abus de position dans le cadre du rachat d’actions de l’hôtel Ambre par la MIC à hauteur de Rs 2,4 milliards. La FCC n’a pas objecté à sa remise en liberté provisoire, mais il devra respecter une série de conditions strictes. Parmi celles-ci, se rendre régulièrement au poste de police de Floréal, être joignable par téléphone, être disponible pour les enquêteurs et ne pas entrer en contact direct ou indirect avec les témoins de l’affaire.

Dans une déclaration, son avocat, Me Bhadain, a fait part de la détermination de son client à collaborer pleinement avec les autorités, soulignant qu’il avait déjà fourni des informations et preuves pertinentes. L’avocat a précisé que Harvesh Seegolam aurait tout révélé sur le deal Apavou, y compris les liens avec des figures importantes, comme l’ancien ministre Padayachy. Il a mentionné que son client avait fait la lumière sur des transactions d’actions qui impliquaient l’argent du peuple et avait ainsi permis à la vérité de se dévoiler. «Mo kliyan inn tir lafime dan lizie dimounn pou ki laverite eklate dan ‘case’ MIC.»

Selon l’avocat, Harvesh Seegolam a livré, en toute transparence, des déclarations détaillées, y compris des informations sur des transactions financières controversées. expliquant les décisions relatives à l’acquisition des actions. L’avocat a ajouté que son client avait agi de manière proactive pour faire éclater la vérité, mettant ainsi en évidence des faits qui n’étaient pas apparents auparavant. Harvesh Seegolam, qui a accepté de répondre à toutes les questions des enquêteurs, est venu à la FCC de son propre chef pour des heures d’interrogatoire. L’enquête continue avec la collaboration de toutes les parties impliquées, tandis que les autorités cherchent à démêler les complexités de cette affaire qui a secoué le système financier.