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Atelier sur le «Climate Development Report»
Maurice mise sur la cohésion et l’innovation
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Atelier sur le «Climate Development Report»
Maurice mise sur la cohésion et l’innovation

L’urgence climatique et les défis environnementaux de Maurice étaient au cœur des discussions lors de l’atelier de travail sur le Climate Development Report de la Banque mondiale, lundi matin. Organisé au Labourdonnais Waterfront Hotel, à Port-Louis, cet événement a vu la participation de plusieurs experts internationaux ainsi que des autorités locales, dont le ministre de l’Environnement, Rajesh Bhagwan, et le junior minister aux Finances, Dhaneshwar Damry.
Dans son discours d’ouverture, Rajesh Bhagwan a souligné la nécessité d’une meilleure coordination nationale pour lutter contre le changement climatique. «Il nous faut plus de cohésion pour faire face au changement climatique», a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de consultations stratégiques avec la Banque mondiale pour assurer un développement durable. L’un des défis majeurs évoqués par le ministre est la gestion des déchets solides, qui reste une problématique cruciale pour l’île. «En tant que nouveau gouvernement, nous prenons les dossiers environnementaux à cœur. Mais la gestion des déchets nécessite des fonds conséquents. Aujourd’hui, nous avons la Banque mondiale comme partenaire clé et c’est pour cela que le junior minister aux Finances, M. Damry, est ici avec nous», a expliqué Rajesh Bhagwan.
Il a réaffirmé l’ambition du gouvernement d’accélérer la transition vers une économie circulaire, en s’appuyant sur les idées et les ressources logistiques de la Banque mondiale. Le ministre a salué la présence des experts internationaux et a exprimé son optimisme quant aux actions concrètes qui découleront de cet atelier.
Pour sa part, Dhaneshwar Damry a mis en lumière la vulnérabilité de Maurice face aux cyclones et aux inondations. Il a insisté sur le fait que, bien que le produit intérieur brut (PIB) soit un critère clé dans l’attribution des financements de la Banque mondiale, il serait plus juste de tenir compte de la vulnérabilité climatique des pays. «Nous sommes une petite île entourée par la mer et très exposée aux catastrophes naturelles. J’ai suggéré à la Banque mondiale d’accorder plus de poids au facteur de vulnérabilité qu’au PIB pour financer des projets environnementaux à Maurice», a-t-il expliqué. Le junior minister aux Finances a également insisté sur le rôle de chaque Mauricien dans la protection de l’environnement, soulignant que les efforts individuels sont tout aussi importants que les politiques gouvernementales.
Un point clé abordé par le Dhaneshwar Damry est le Green Budgeting, un nouveau concept qui consiste à intégrer des considérations environnementales dans la planification budgétaire nationale. «Il est essentiel d’accorder plus d’importance aux projets verts et de les prioriser dans nos décisions financières», a-t-il souligné. L’atelier s’est poursuivi avec des échanges entre les experts de la Banque mondiale et les représentants mauriciens sur les politiques d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique.
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