Batterie-Cassée a accueilli la deuxième édition du projet citoyen Anou transform nou landrwa, ce dimanche 29 juin. Malgré une météo capricieuse et une pluie persistante dans la matinée, l’événement a connu un franc succès. Il est vrai que les activités prévues ont dû être retardées et il a fallu patienter pour que le mauvais temps se calme avant de pouvoir débuter. Mais cela n’a pas découragé les participants, en particulier les enfants, certains venus équipés de leur imperméable pour profiter pleinement de la journée.

Initialement prévues à partir de 8 heures pour les inscriptions et 9 heures pour les animations, les activités ont démarré plus tard que prévu. Une fois le ciel dégagé, l’atmosphère s’est vite réchauffée grâce à la bonne humeur ambiante. Le programme était riche et varié : street football, peinture, graffiti, face painting, boxe éducative, taekwondo et tennis de table. Tous les ingrédients étaient réunis pour créer un espace d’épanouissement, de découverte et de loisirs pour les jeunes du quartier.

Le ministre de la Jeunesse et des sports, Deven Nagalingum, a souligné l’importance d’un tel projet dans la transformation sociale et le développement personnel des jeunes: «Ce n’est pas une action ponctuelle ; c’est un engagement à long terme pour nos enfants et nos familles. Le sport et les loisirs ont un rôle clé à jouer dans l’émancipation de la jeunesse et la lutte contre la pauvreté et la drogue. Le pays a les ressources. Il faut faire des choses qui comptent, qui servent à nos enfants et leur offrent des opportunités.» Il a aussi annoncé que la prochaine édition d’Anou transform nou landrwa se tiendra à Cap-Malheureux, poursuivant ainsi la mission de rapprocher les jeunes des valeurs sportives, éducatives et citoyennes dans différentes régions du pays.

Présent également, le député de la circonscription no 4, Ludovic Caserne, a mis l’accent sur l’image positive que ces initiatives donnent à la jeunesse : «Nous soutenons un projet du ministère de la Jeunesse qui vise à promouvoir une image valorisante des jeunes. Trop souvent, certains quartiers sont associés à des clichés négatifs. Cette activité permet justement de montrer une autre réalité, pleine d’espoir et surtout, pour donner une image positive à Batterie-Cassée.» Ajoutant : «C’est la deuxième édition aujourd’hui et nous continuerons à être présents pour les trois prochaines. La participation est massive, l’ambiance est là, les jeunes répondent présents.»

Cette deuxième édition d’Anou transform nou landrwa a donc été, malgré les caprices du temps, un véritable moment de partage, de motivation et de fierté collective. L’initiative confirme qu’avec un peu de volonté et de solidarité, il est possible de transformer un quartier et d’ouvrir de nouvelles perspectives à toute une génération.