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Sécurité sociale
Le transfert du medical board sous tutelle de la santé envisagé
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Sécurité sociale
Le transfert du medical board sous tutelle de la santé envisagé

Les multiples rejets des demandes de pension d’invalidité de nombreuses personnes malades par le Medical Board, tombant sous tutelle du ministère de la Sécurité sociale, ne cessent de susciter la polémique. Entre l’incompréhension, qui serait imputée à un manque de communication des membres qui y siègent, face au public et leur impolitesse, voire leur arrogance, décriées, les critiques et doléances des malades et de leurs proches pleuvent depuis bien des années.
Si lors de rencontres avec la presse en mars et mai, Ashok Subron, ministre de l’Intégration sociale et de la Sécurité sociale, avait annoncé vouloir totalement réformer le Medical Board, pour que la pension soit calculée en fonction du réel degré de handicap d’un demandeur de pension d’invalidité dans le but de garantir une équité, en donnant accès aux membres du board aux antécédents médicaux du demandeur, rien n’indiquait quand ces changements qui se font tant attendre auraient lieu. Jusqu’à ce qu’une information figure dans l’annexe au Budget 2025-26, présenté jeudi. Il a été annoncé que les autorités concernées envisagent le transfert de l’unité médicale opérant sous la responsabilité de la Sécurité sociale au ministère de la Santé, dans le but d’assurer une prestation plus cohérente et coordonnée aux personnes âgées et à celles handicapées. Nos tentatives d’obtenir des précisions auprès du ministère de la Sécurité sociale sont restées vaines.
Les demandeurs, qui ont vu leur demande rejetée, accueillent la nouvelle positivement car, trop souvent, leurs médecins traitants se font contredire dans leur diagnostic par les médecins du Medical Board, qui, dit-on, «se prennent pour des demi-dieux et humilient leur collègue en remettant en cause leur travail».
On apprend aussi que le contrat de certains médecins de la Sécurité sociale, qui effectuent des visites à domicile auprès des bénéficiaires et patients demandeurs, ne sera pas renouvelé à l’avenir et qu’ils pourraient être remerciés du jour au lendemain, sous prétexte d’avoir été recrutés et dupés par l’ancien régime. Aucune réaction également à ce sujet du ministère concerné.
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