Une des mesures envisagées dans le Budget 2025-2026 pour redynamiser le secteur des services financiers consiste à soumettre l’évolution et la performance de ce secteur aux exigences des méthodes d’évaluation du Fonds monétaire international et la Banque mondiale. « Nous saluons l’engagement du gouvernement, a indiqué Jyoti Jeetun, ministre des Services financiers et de la planification économique, à vouloir conjuguer conformité rigoureuse et facilitation des affaires. La numérisation des procédures représente une avancée déterminante. Je pense tout particulièrement à la création d’une plateforme unique dans le but de favoriser l’octroi de licences électroniques et qui est interconnectée à la base centralisée du processus ayant pour principaux objectifs d’effectuer la vérification de l’identité des clients, l’évaluation de leur profil de risque ou encore la surveillance de leurs transactions. Elle modernisera le système de réglementation, réduira les coûts de conformité et accélérera les délais d’approbation, tout en préservant l’intégrité de notre cadre réglementaire. »

Elle précise que ces mesures s’inscrivent dans les priorités formulées dans le Plan stratégique pour la période 2025–2030 et qui a obtenu l’aval du conseil des ministres en avril dernier. « Ce plan, structuré autour du document Rethinking the Future of the Financial Services Industry (2025–2030) vise à repositionner Maurice sur des segments à forte valeur ajoutée, tels que la gestion de patrimoine, la finance durable, la fintech ou encore l’implantation de sièges régionaux. La révision du régime Variable Capital Companies et du permis Global Headquarters s’inscrit également dans cette dynamique de compétitivité renforcée », a-t-elle ajouté.