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Special General Meeting de la Police Welfare Association
L’actuel comité de gestion reste en poste jusqu’au début de 2026
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Special General Meeting de la Police Welfare Association
L’actuel comité de gestion reste en poste jusqu’au début de 2026

© Dev Ramkhelawon
Le climat de tension qui prévaut au sein de la Police Welfare Association (PWA) a atteint un nouveau pic alors qu’une mobilisation de grande ampleur s’est tenue, hier, à RM Garden à Trianon, à l’occasion d’une Special General Meeting cruciale. L’enjeu : voter une résolution sur le mode de désignation du comité de gestion, soit par vote à main levée, soit par scrutin secret. Le prochain scrutin pour élire le Management Committee de la PWA est prévu entre janvier-février 2026.
Près de 2 920 membres sur 9 026 ont participé à cet exercice, dont 1 115 par proxy. À l’issue du dépouillement, 1 860 voix se sont exprimées contre la résolution tandis que 1 045 l’ont soutenue. Le résultat est sans appel: le comité actuel de la PWA reste en place.
Le vote, supervisé par le commissaire électoral, Irfan Raman, s’est déroulé dans le calme. Ce dernier a rappelé que deux parties s’étaient préalablement tournées vers la Cour suprême, menant à la convocation de cette réunion générale. Le but : faire voter une résolution sur la méthode d’élection du comité de gestion de la PWA – à main levée ou par bulletin secret. Conformément aux statuts de l’association, au moins 30 % des membres devaient se prononcer pour valider toute décision.
Le Sub Inspector Buljeewon, meneur du Police Fighter Union, à l’origine de la contestation, déplore «un processus biaisé Depuis 2010, aucune élection transparente n’a été organisée. L’actuel comité est en poste depuis plus de 15 ans, sans réelle consultation avec les membres.»
Les griefs exprimés par le syndicat sont nombreux : absence de transparence, centralisation du pouvoir, décisions financières opaques et accès difficile aux prêts pour les policiers. L’organisation serait par ailleurs confrontée à un déficit dépassant les Rs 800 millions, sans que les membres n’aient été formellement informés.
«Les policiers sont aujourd’hui privés de leur droit démocratique le plus élémentaire. Nombre d’entre eux ignorent même comment sont utilisées leurs cotisations», a déclaré un représentant syndical à l’issue du scrutin.
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