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La démocratie captive de Trump 2.0
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La démocratie captive de Trump 2.0

Joe Biden a choisi de parler d’une menace en guise de message d'adieu cette semaine. Pas de ses accomplissements. Pas de ses espoirs. Mais d’un danger qui grandit. Une «oligarchie» de riches et de puissants prend forme. Une poignée de magnats contrôle la richesse, les outils, les esprits. Cela menace la démocratie, dit-il. Et il n'a pas tort, à bien voir...
Une démocratie meurt quand le pouvoir s’éloigne du peuple. Quand quelques-uns possèdent tout : les richesses, les plateformes, la narration. L’argent parle plus fort que les votes. Les algorithmes décident des vérités. La majorité regarde, impuissante. C’est ce qui se passe.
Trump revient. Mais Trump 2.0 n’est pas seulement un homme. Il est soutenu par une machine. Musk, Zuckerberg, Bezos : les géants de la tech. Ensemble, ils forment une force sans précédent. L’espace, les réseaux sociaux, la logistique globale : tout est entre leurs mains.
Musk donne la voix. Il contrôle X (ex-Twitter), où les mots circulent sans filtre. Zuckerberg relâche la modération sur Meta, laissant la désinformation proliférer. Bezos, lui, orchestre la puissance logistique et commerciale. Ces trois figures ne soutiennent pas seulement Trump. Elles amplifient son pouvoir. Elles rendent ses messages omniprésents, ses idées inévitables.
Pourquoi est-ce si grave ? Parce que ces magnats ne rendent de comptes à personne. Leur pouvoir est privé, hors d’atteinte. Ce n’est pas une élite élue, mais une caste autoproclamée. Ils décident ce qui est vrai, ce qui est vu, ce qui est censuré. Une démocratie ne peut survivre à cela.
Biden quitte la scène avec un avertissement. Son legs est éclipsé. Mais ses mots résonnent. «La liberté s’effondre», dit-il. Le retour de Trump symbolise un nouveau paradigme. Pas seulement un autre mandat. Une autre Amérique. Une Amérique où l’oligarchie se mêle à la politique. Où la technologie devient un outil de domination.
Les citoyens doivent ouvrir les yeux. Une démocratie n’est pas un acquis. C’est une bataille quotidienne. Une bataille contre la désinformation, contre l’indifférence, contre les intérêts privés qui capturent le pouvoir. Si cette bataille est perdue, ce 20 janvier 2025 marquera plus qu’une inauguration. Il marquera la chute. Et peut-être, le point de non-retour.
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