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Questions à...

Jerry Léonide : «À chaque édition, Mama Jaz s’est renouvelé»

22 avril 2025, 16:00

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Jerry Léonide : «À chaque édition, Mama Jaz s’est renouvelé»

Jerry Léonide, pianiste mauricien évoluant à l’étranger.

Vous avez co-fondé Mama Jaz avec Gavin Poonoosamy. Le festival en est à sa 10e édition. Quel regard portez-vous sur cet événement et son évolution ?

Fêter cette 10e édition, c’est une immense fierté et une profonde émotion. Au fil des années, Mama Jaz a su relever de nombreux défis, notamment en traversant la crise du Covid-19, qui a obligé chacun à se réinventer. Le festival est resté fidèle à son esprit : être un espace de création libre, un lieu où de nouveaux talents peuvent éclore et où la musique continue de s’exprimer librement. À chaque édition, Mama Jaz s’est adapté, s’est renouvelé, porté par cette envie constante d’explorer, de grandir, et de rester vivant. Bravo à Gavin et à toute l’équipe.

Que présenterez-vous ?

J’ai eu l’immense plaisir de collaborer avec certains des meilleurs musiciens de la scène mauricienne. J’essaie aussi d’apporter mon soutien et de partager mon expérience avec les jeunes artistes. J’ai fait de très belles rencontres. Je serai sur scène pour la clôture, le 30 avril. Ce sera l’illustration parfaite de l’esprit du festival : une soirée mémorable en perspective, placée sous le signe du partage et de l’improvisation.

Parlez-nous de votre carrière à l’international. Quels sont vos projets ?

Ma carrière à l’international continue d’évoluer, et j’en suis très reconnaissant. Cette année, j’ai la chance de partir en tournée avec Christopher Cross, en co-plateau avec le groupe Toto, ce qui est une expérience incroyable. En parallèle, j’ai l’opportunité de jouer aux côtés de musiciens de la scène jazz internationale comme Frank Gambale, et d’autres artistes que j’admire profondément. Je suis également très actif sur la scène parisienne. Même si cela laisse peu de temps pour mes projets personnels, mon troisième album, Heritage – Tribute to Miles Davis, est récemment sorti. C’est un hommage à ce monument du jazz. Je suis heureux du chemin parcouru, et très fier de pouvoir vivre pleinement ce rêve d’enfant : être sur scène et jouer la musique que j’aime, au plus haut niveau.

La 10e édition de Mama Jaz a été marquée par le décès de Belingo Faro sur scène, le 6 avril dernier. Souhaitez-vous dire quelques mots ?

Belingo Faro a été un précurseur et une source d’inspiration pour toute une génération de musiciens, moi y compris. J’ai une pensée émue pour sa famille et ses proches. En tant qu’artistes, nous espérons tous laisser une trace de notre passage, et Belingo l’a fait de la plus belle des manières. Sa musique restera éternelle.

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