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Sursaut

6 juillet 2011, 20:00

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Kot Rodrig pe alle? C’est une question qu’on entend souvent après certains évènements. Les trois faits  suivants doivent nous interpeller par rapport à  notre  avenir.

1. La prochaine séance de l’Assemblée régionale a été fixée au 23 septembre. Ce qui fait que l’exercice démocratique où les élus ont la possibilité de  questionner l’exécutif est réduit au minimum.  A ce rythme, avec une séance tous les  trois mois, comme c’est le cas depuis février dernier, les élus risquent d’assister à leur dernière séance le 23 septembre avant la  dissolution de l’Assemblée régionale. Auront-ils bonne conscience en touchant leurs allocations à chaque fin de mois ?
 
 
 
2. Il semble que le Chef commissaire s’est réjouit du fait que le ministre Hervé Aimé ait accepté d’élever Port-Mathurin au rang de ville dans le texte de loi en gestation sur les reformes de l’administration régionale. Ce faisant, le Chef commissaire ne réalise pas que l’alinéa 26 du Rodrigues Regional Assembly Act accorde à l’Assemblée régionale le pouvoir de créer des villes et des villages. Il  revient donc  à l’Assemblée régionale d’officialiser Port-Mathurin comme ville ou capitale. A-t-on besoin d’un ministère pour ça ?
 
3. Revenons  sur le comportement de certains de nos élus à l’Assemblée régionale lors de la séance du 28 juin.
Des personnes de tous bords ont été indignées en apprenant la teneur des échanges entre élus de la Majorité et ceux de la Minorité.

La liste et la teneur des phrases déplacées ne méritent pas d’être publiés. Mais il convient de souligner, entre autres, deux mauvais comportements.  Christian Agathe n’a  pas raté une occasion pour faire des remarques de mauvais goût pour appâter la galerie même pendant la prestation de serment de ses nouveaux collègues.

C’est Johnson Roussety qui a déclenché les échanges sur la vie privée en évoquant une aventure honteuse d’un de ses anciens compagnons de route à Madagascar. Et c’était la porte ouverte à d’autres révélations…
 
Il semble qu’on est tombé bien bas. Il faut un sursaut pour redonner à la politique et à l’Autonomie leurs lettres de noblesse.
 

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