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Pratiques abusives…

L’APEA devrait axer sa campagne sur les pratiques abusives des émetteurs des cartes de crédit. S’il y a une réforme des plus pressantes, c’est bien une législation sur les cartes de crédit pour encadrer les modalités de cet important canal d’allocation et de distribution de crédit. Le nouveau ministre pour la Protection des consommateurs devrait s’y atteler sans tarder.
Actuellement, l’octroi des cartes par les banques à Maurice se résume à un contrat avec de petits caractères, à peine lisibles que la majorité de []]]futurs] détenteurs ne font que signer sans prendre connaissance des nombreuses conditions qui y figurent… Leur facturation et tarification se font par cycle mensuel et le taux de remboursement minimum est de 5% de la créance.
Avec cette dernière facilité il faut faire donc très attention aux conséquences du taux d’intérêt []]composé] qui est en moyenne de 2% par mois, frappé sur le solde quotidien, lesquels intérêts sont facturés au bout du cycle. Et que dire des commissions additionnelles perçues pour les retraits en cash (presque 2%) et les pénalités imposées pour excès des plafonds autorisés (même par une roupie) et pour les retards de remboursement (même d’un jour).
En outre, les commerçants se plaignent des commissions perçues par les banques qui sont calculées ad valorem sur les transactions par carte. Peu importe la valeur, qu’elle soit de Rs 1 000 ou de Rs 50 000, cette commission devrait fixe, puisque le coût d’opération par transaction reste uniforme.
Pour rappel, la banque centrale indique qu’au 31 mars 2007 l’encours de dette personnelle des cartes bancaires était de Rs 1,040,569,582 pour atteindre Rs 1,279,790,517 []]2008] Rs 1,371,111,650 []]2009] et Rs 1,438,070,416 []]2010] soit une progression de 38% en 3 ans, ce qui dépasse de loin le taux d’augmentation des salaires individuelles…..
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