Le nouveau millénaire a vu un changement significatif et un changement d’attitude à la fois dans les pensées des femmes et de la société au sujet de l’égalité des femmes et de l’émancipation.

Beaucoup de jeunes pensent que toutes les batailles ont été gagnées par des femmes, alors que de nombreuses féministes des années 70 ne connaissent que trop bien la longévité et la complexité ancrée du patriarcat.

Avec plus de femmes dans la salle de réunion, une plus grande égalité dans les droits législatifs, et une masse critique accrue de la visibilité des femmes en tant que modèles impressionnants dans tous les aspects de la vie, on pourrait penser que les femmes ont acquis une véritable égalité. Le fait regrettable, c’est que les femmes ne sont toujours pas payées à parts égales à celles de leurs homologues masculins, les femmes ne sont pas présentes en nombre égal dans les affaires ou la politique et globalement, l’éducation des femmes, la santé et la violence à leur encontre est pire que celle envers les hommes.

Selon les Nations unies, dans le monde aujourd’hui, jusqu’à 50 % des agressions sexuelles sont commises contre des fi lles de moins de 16 ans. 603 millions de femmes vivent dans des pays où la violence domestique n’est pas encore considérée comme un crime. Jusqu’à 70 % des femmes ont été victimes de violence physique et/ ou sexuelle à un moment donné dans leur vie. Plus de 60 millions de filles dans le monde sont de jeunes épouses, mariées avant l’âge de 18 ans. Face à ces chiffres inacceptables, la communauté internationale s’est fermement engagée à changer le sort des femmes. Le thème de cette année pour la Journée internationale de la femme ( JIF), « Une promesse est une promesse : le temps d’agir pour mettre fin à la violence contre les femmes » , vise à renforcer l’engagement de la communauté internationale à mettre fin à la violence contre les femmes.

Cependant, des améliorations considérables ont été accomplies. Nous avons des femmes astronautes et Premiers ministres, les étudiantes sont accueillies à l’université, les femmes peuvent travailler et fonder une famille, elles ont de véritables choix. Et c’est pourquoi le ton et la nature de la JIF ont, au cours des dernières années, cessé d’être un rappel sur les apects négatifs pour devenir une célébration des aspects positifs.
 

Varsha BHUGWAN