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Alain O’Reilly : Ciao Maestro !
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Alain O’Reilly : Ciao Maestro !

Je contemplais une fois de plus les îles se baignant dans l’horizon du Sud et je me demandais combien de fois ton regard a admiré cette étendue de liberté. C’est à cette terrasse que tu nourrissais tes rêves les plus fous, personne n’aurait imaginé que c’est de là que tu partirais pour ton dernier voyage.
Je me souviens encore de nos nombreux tête-à-tête à cette même terrasse. Avec toi la bouffe et le bon vin ne manquaient jamais. Je me souviens plus particulièrement d’un certain samedi de 2010, assis à la terrasse des «Copains d’Abord», je purgeais ma solitude dans un bon cari de cerf. Tu es descendu de ton bureau, tu m’aperçus et me tins compagnie jusqu’au crépuscule. Plus tard dans la soirée, nous allions passer quelques heures dans ta boîte de nuit nouvellement inaugurée.
Nous par tagions souvent les histoires de nos conquêtes, de nos déceptions, de nos amertumes et de nos passions respectives pour les femmes. Tu m’as consolé quand mes larmes se noyèrent dans un verre de vin blanc que tu m’avais offert. La main sur mon épaule, tu m’assurais que la roue tournerait tôt ou tard… de prendre courage. C’est ce que je fis et aujourd’hui la roue a effectivement tourné… et toi tu t’en vas comme ça, sans rien me dire… en acceptant que le destin tranche ta vie entre un soir et un matin !
Je suis venu te voir mon Ami en ce 23 août. Mais de toi je n’ai aperçu que le visage dans un encart vitré. Tu semblais dormir… Dors Alain, dors… nous on ne t’oublie pas… ta voix résonnera toujours pour nous, ton si grand coeur palpitera toujours au gré du vent de Mahébourg que tu aimes tant. Tu laisses ici une leçon de vie que ceux qui te connaissent ne peuvent oublier.
Ciao Maestro et à un de ces jours.
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