Je suis émerveillé de la force de caractère de mes deux filles, de par leurs questions si souvent pertinentes et dont je n'arrive pas toujours à trouver la réponse idéale. Et quand je leur donne une réplique simpliste mais utile, je reçois ce que je mérite comme :

1. «Dad, don't be immature», 
2. «Really, Dad, where did you get that from», 
3. «Be serious, Daddy, it is not your ancient world any more», 
4. «Did you not know, that girls are very smart now»,
5. «Let us see what Google is saying to what you do not know».

A l'exemple de mes filles et pour l'émancipation de la nouvelle génération des femmes, j'emprunte cette sagesse du «droit de vivre», mais je dirais de mon expérience que :

«Le droit est de savoir, l'art est de bien vivre et l'acceptation est de s'épanouir.»  

Pour l'instant, comme beaucoup d'autres, je me pose ces questions importantes :

1. D'où vient l'idée de la journée de la femme ?
2. A quoi sert une telle entreprise ?
3. Que fait-on vraiment pour la nouvelle génération des femmes ?

Aussi, j'emprunte ce que j'ai trouvé de mes lectures, principalement sur les sites des Nations unies, pour une réponse aux questions citées plus haut. 

Ainsi, je soutiens l’édition du 8 mars 2020 de la Journée internationale des femmes qui a pour thème : «Je suis de la génération égalité: levez-vous pour les droits des femmes»

Ce thème coïncide avec la campagne d’ONU de la Génération Égalité, qui marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Adoptée en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes tenue à Beijing, en Chine, le Programme d’action de Beijing est considéré comme la feuille de route la plus progressiste pour les femmes et les filles dans le monde.

2020 sera une année enchantée :

• la communauté internationale évaluera les progrès en faveur des droits des femmes depuis l’adoption du Programme d’action de Beijing. 
• la promotion de l’égalité des sexes dans le monde : un cap quinquennal dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), 
• le 20e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, de la paix et la sécurité, et le 10e anniversaire de la création d’ONU Femmes.

En dépit des progrès, on s’accorde à ce que la situation des femmes évolue lentement. Aucun pays ne peut affirmer l’égalité des sexes. Les femmes restent sous-évaluées et avec des perspectives limitées. L'année 2020 est celle du respect des droits pour tous.

Les Nations unies organisent une cérémonie aujourd’hui (le vendredi 6 mars 2020), qui est de réunir les militants de l’égalité des sexes qui ont joué un rôle dans l’élaboration du Programme d’action de Beijing. La rencontre donnera l’occasion de résoudre ensemble le problème l’autonomisation de tous. Cette cérémonie sera ponctuée d’interventions des hauts représentants des Nations unies, pour l’égalité des sexes.

Origine de la Journée internationale des femmes

Les origines de cette journée s'inscrit dans un contexte de lutte des femmes au début du XXe siècle pour acquérir des droits déjà accordés aux hommes (le droit de vote par exemple), de meilleures conditions de travail et l'égalité entre hommes et femmes.

La première journée nationale des femmes eut lieu le 28 février 1909 aux États-Unis suite à une déclaration du parti socialiste américain. 
 
Un rassemblement d'année en année

C'est le 19 mars 1911 que la première journée internationale des femmes eut lieu. De grandes manifestations en faveur du droit des femmes furent organisées en Europe (en Allemagne, en Suisse, en Autriche au Danemark) et aux États-Unis. 

Les nombreux rassemblements voulaient :

• le droit de vote ;
• le droit à des postes dans la fonction publique ;
•  le droit de travailler ;
• le droit à la formation professionnelle ;
• l'élimination de la discrimination au travail. 

 
C'est en 1917, que la date du 8 mars fut retenue pour la manifestation mondiale de la journée des femmes. Ce fut à partir d'une manifestation des femmes russes pour l'obtention de plus de denrées alimentaires.  

De son côté, l'ONU déclara l'année 1975 comme l'année internationale des femmes, proclama, en décembre 1977, une journée des Nations unies pour les droits des femmes et incita tous les pays à fêter l'évènement en date du 8 mars.  

Célébration 

Après la Seconde Guerre mondiale, la journée internationale des femmes devint une tradition. La charte des Nations unies signée à San Francisco en 1945 proclame l'égalité des sexes du droit aux conditions humaines. Chaque année, des millions des personnes défilent dans les rues pour l'égalité pour tous. 
 
D'une Journée internationale pour les droits des femmes, les thèmes abordés sont souvent le combat pour la mise en avant de femmes et les moins privilégiées qui ont réussi et pour situer l'histoire de ces personnes entre autres.

En rétrospective des thèmes de ces dernières années, on a eu droit à un combat pour un partage plus équitable. Le temps de la segmentation du rôle de l'homme et de la femme au foyer est dépassé. Les bonnes intentions y sont mais le progrès est lent. Il s'agit de passer à l'action continue pour enchemiser la société.

Un exemple féminin
 
Afin d'illustrer un exemple parmi tant d'autres, je citerai Christine Lagarde qui est connue pour avoir marqué les couloirs de la haute finance de par son empreinte de féminisme. Elle est très entreprenante pour son calme et sa touche d'humanité.

Elle est la première femme à être :

•  la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI)
• à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE)  
• la dirigeante du cabinet d'avocats d'affaires Baker Mckenzie
• le ministre Français de l'économie et des finances.

  
De par son expérience et ses revisites professionnelles, elle se montre confiante de pouvoir émettre pour une ligne de conduite vers :
.«Investir dans les femmes afin qu'elles participe dans les concours de la justice économique et sociale»

• «Plaider pour que les femmes atteignent un plus haut niveau de participation et de contribution dans le monde des affaires»
• «Faire confiance aux femmes quand une situation est suffisamment mauvaise»
• «Tirer parti des mêmes opportunités pour les femmes que pour les hommes en fonction de leur valeur»

Conclusion

En faisant l'historique de la journée internationale de la femme et des thèmes de chaque année, on assimile mieux la portée des efforts de ceux qui militent pour une société plus juste des composantes de la société. Résolument, on doit s'adapter à notre temps, afin de promouvoir les changements dont notre rôle est porteur, de la valeur des hommes et les femmes de ce monde.