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Justice : il est temps de faire son mea culpa
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Justice : il est temps de faire son mea culpa

« La loi est, par nature, une règle générale qui vaut pour les cas les plus fréquents. Des nouveaux cas qui n’avaient pas été prévus peuvent apparaître. Il faut tantôt la corriger, tantôt la compléter ...»
Extrait de Peut-il avoir une justice en dehors du droit, GGP Lycée Ella Fitzgerald,2014-2015
L’éditorial de Nad Sivaramen sur la Disqualification de la police, publié dans l’express du 3 août, nous encourage à réfléchir à propos de la justice au sein de notre société. Je ferai ainsi état de l’identité de cette justice dans son ensemble, le reflet de ses atouts, l’utilité de son usage et la finalité de ses actions. J’ajouterai à ce qu’on retienne de la loi, ce qu’elle représente, à quoi elle sert et ce à quoi on s’attend vraiment.
Certes, on s’attend à ce que «Justice will be served» quand on se rend en cour de justice.Mais il faut d’abord prendre en compte les circonstances d’une situation, la responsabilité des personnes impliquées, le degré dela culpabilité, etc. Il est impératif que ceux quiprotègent les lois établissent les paramètres etfassent en sorte qu’ils soient bien respectés.
En substance, la loi prévoit que toute personne est «innocent, until proven guilty». De là, on prévoit tout un arsenal de procédures pour que la justice suive son cours. Toute personne a la possibilité de faire appel d’une décision de la cour. Une seconde chance qui permet de rectifier certains faits qui peuvent faire basculer les décisions au détriment de la justice comme on l’aurait souhaité.
Au-delà de la bonne mise et l’entretien de la loi pour que la justice règne, les prévisions ne sont pas parfaites. Dans la mesure où on maintient l’essentiel des prévisions de la loi et qu’on fasse respecter la loi. Cependant, on se rend compte que les choses changent, on retient aussi que certaines décisions sont mal implémentées, et généralement il faut faire avec ces faiblesses de la loi. D’où le fait qu’on s’attende à ce que le Parlement apporte les changements nécessaires pour améliorer la fonctionnalité des départements concernés. Certes, un système n’est pas parfait, on l’ajuste, on l’améliore mais on vise la perfection dans la pratique. C’est se soumettre dans la continuité pour que la loi fasse état de son application d’une justice digne dans notre vie de tous les jours.
À Maurice, on se rend compte qu’il y a une rupture dans la relation entre les entités du DPP, l’ICAC, la police et le gouvernement. On sous-entend que le mal s’étend possiblement à une ingérence politique. À défaut ou à la rigueur, on soutient une influence politique et des politiciens souvent avec une subtilité à dose de sous-entendus. Le fait qu’on retient, c’est qu’il y a un problème et le mal blesse pour faire respecter la loi afin que la justice s’y mette vraiment. On pourrait se laisser dire que la justice ne tient plus sa place et qu’elle n’est pas à la mesure de nos espérances. De l’autre côté, on dira qu’on fait respecter la loi, et que nul n’est au-dessus de la loi. Mais pour toute bonne intention, il y a les «underlying» des motifs et les intentions réelles.(...)
Il est temps de reconnaître que les choses ne vont pas si bien dans la conduite de nos affaires au seuil de la bonne gouvernance du pays. Il est temps de faire son mea culpa. Il est temps de regarder les choses en face. Il suffit d’engager une réconciliation nationale, de faire l’impasse sur le passé et d’engager l’avenir avec des bases plus solides et propices pour ramener à bonne échéance l’esprit de le loi pour que la justice règne pour tous.(...)
Mais l’astuce la plus importante est de souscrire à la volonté des hommes et des femmes de tous les bords pour le respect et le maintien de la loi. On se doit d’avoir la volonté de voir que la justice prend sa place. On ose espérer de voir la construction d’une île Maurice digne de nos espérances. Je maintiendrai l’espoir que la voie du savoir-faire et de la bonne volonté pour bien faire prendra d’assaut le peuple mauricien dans son ensemble.(...)
L’avenir nous appartient, si on s’y met vraiment. Je souhaite que Dieu nous guide dans sa sagesse. Mais encore faut-il que chacun contribue à l’édifice du salut afin de vouloir réussir pour que la justice s’installe dans la réalité de notre monde. Il y va de notre sens du devoir et de notre responsabilité. Je souhaite aussi de la bonne marche à suivre : soyons honnêtes, courageux, serviables, indulgents et généreux.
À Maurice, on se rend compte qu’il y a une rupture dans la relation entre les entités du DPP, l’ICAC, la police et le gouvernement.
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