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Élections municipales 2025

Idéal Démocrate en mission pour réveiller la ville Lumière

26 avril 2025, 14:00

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Idéal Démocrate en mission pour réveiller la ville Lumière

■ Géraldine Hennequin refuse de vendre de fausses promesses et mise plutôt sur des idées concrètes, avec l’ambition de redorer le blason de Curepipe. © Beekash Roopun

Réunis jeudi soir à l’Apocalypse Bar & Grill au Lakepoint, les candidats du parti Idéal Démocrate ont présenté leur vision pour Curepipe. Entre projets concrets, volonté de transparence et appel à l’engagement citoyen, la cheffe de file du parti, Géraldine Hennequin, a donné le ton.

Amis, proches et parents se sont déplacés pour assurer une bonne ambiance jeudi soir. Tous les candidats du parti Idéal Démocrate étaient réunis autour de Géraldine Hennequin pour un moment fort de leur campagne. Cinq ans après la naissance du parti, l’heure est désormais à l’action municipale. «Nous ne donnons pas de briani, ni de fausse promesse. Nous voulons redonner aux citoyens une vraie place dans leur ville», a lancé la chef de file devant un public réceptif. Critique envers la gestion actuelle, elle a déploré dix années de «dégringolade» pour Curepipe. «Nous voulons faire de la politique autrement, avec intégrité. Il n’y a aucune promesse dans nos flyers, mais une vision claire.»

Le symbole du colibri choisi par le parti illustre cette volonté de transformation : petit, mais indispensable. Pour elle, chaque voix compte, notamment celle de la jeunesse. Elle a même évoqué l’idée d’un conseil municipal des jeunes pour recueillir leurs aspirations. «Ils sont souvent absents des débats, mais ce sont eux qui porteront la ville demain.»

Une équipe engagée, des voix ancrées dans la réalité

Des wards 1, 2 et 4 où les candidats se présentent, ces derniers ont pris la parole pour défendre leur vision d’une Curepipe en pleine renaissance. Alexandre Barbès-Pougnet, dans le Ward 1, veut raviver l’âme de Curepipe : «Dans les années 90, la ville vibrait. Il faut qu’elle retrouve son identité, son attractivité.» Il a prôné une approche collaborative entre villes au lieu de simples copier-coller de modèles existants. Son colistier,Guy Moutou, a pointé le chaos urbain : circulation saturée, manque de parkings… «Il faut que Curepipe revive. Il est temps de l’emmener là où elle mérite d’être.» Warren Sobadoo n’a pas mâché ses mots : «Ce qui a été fait jusque-là est une catastrophe. Il est temps de sortir des schémas partisans.» Géraldine Candahoo, mère de trois enfants, a touché le public avec son témoignage : «Je suis une enfant de Cité L’Oiseau. Aujourd’hui, mes enfants me disent qu’il n’y a plus rien à Curepipe. J’ai décidé de m’engager pour qu’ils soient fiers de leur ville demain.»

Dans le Ward 2, Sarjoo Gowreesunkur, sportif et militant du social, a parlé d’un département du bien-être sans vision : «Nous devons ramener le sport et les loisirs dans nos quartiers. Curepipe a besoin de lieux de rencontre, de cohésion.» Olivier Manon, sur le terrain depuis cinq ans, a dit vouloir rendre à la ville sa beauté d’antan : «Curepipe a tant donné à ma jeunesse. Il est temps de lui rendre son dynamisme.» Priyanka Soodhoo, voix jeune et engagée, a dit souhaiter faire entendre sa génération : «Je ressens l’érosion culturelle au quotidien. Je veux apporter mon énergie et ma transparence à la ville.»

Dans le Ward 4, Warren Larhubarbe, 25 ans, a déclaré vouloir insuffler un souffle nouveau : «Je suis prêt à encadrer les jeunes, à écouter et à concrétiser leurs idées. C’est un défi que je veux relever.» Daniel Maries’est dit guidé par une volonté simple : «Faire les choses bien.»

Enfin, Céline Cybèle, mère de deux enfants, a ému de par sa sincérité : «Aujourd’hui, dans mon quartier, la seule activité visible, c’est la drogue. Je veux redonner de la joie de vivre, des perspectives et de la valeur culturelle à Curepipe.»

Avec des profils variés, ancrés dans la réalité curepipienne, l’équipe d’Idéal Démocrate entend incarner une politique de proximité, loin des promesses creuses. Son mot d’ordre : remettre l’humain au centre, redonner à la ville sa vitalité perdue et faire entendre les voix souvent oubliées. Reste à savoir si ce souffle nouveau saura convaincre les électeurs au moment décisif.

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