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Vandalisme électoral
En Avant Moris dénonce ses banderoles déchirées et coupées au cutter
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Vandalisme électoral
En Avant Moris dénonce ses banderoles déchirées et coupées au cutter

■ Les banderoles d’En Avant Moris ont été coupées au cutter dans la nuit de samedi à Petite-Rivière.
Alors que la campagne municipale entre dans sa dernière ligne droite, le climat s’alourdit. Entre slogans, débats… et coups de cutter dans l’ombre, la confrontation dépasse les mots. C’est l’autre face de la campagne. Les banderoles du parti En Avant Moris, lacérées en pleine nuit, témoignent d’une fébrilité palpable sur le terrain. Mais face aux provocations, le parti préfère répondre par des idées, et non par la surenchère.
Contacté, Arnaud Vacher, responsable de communication d’En Avant Moris, ne mâche pas ses mots : «Couper une banderole n’a jamais bâti un projet de société… Ces actes révèlent une faiblesse, pas une force. Quand certains se contentent d’arracher nos banderoles, nous, nous plantons des idées. Détruire ce qu’on ne comprend pas, c’est la méthode de ceux qui n’ont rien à proposer. Pendant qu’ils s’épuisent en gestes stériles, nous tissons des liens avec les habitants. Notre énergie reste dédiée à convaincre, à construire, à rassembler. Nous n’avons ni le temps ni l’intérêt de répondre à ceux que l’histoire effacera d’elle-même. Notre cap est clair : parler aux citoyens, pas aux provocateurs. L’avenir se gagne avec des convictions, pas avec des coups de cutter.» Un discours posé mais ferme, dans lequel le parti refuse de céder à la provocation.
Le matériel de campagne financé par les membres
Pour Patrick Belcourt, le leader d’En Avant Moris, ces dégradations sont d’autant plus regrettables que tout le matériel de campagne est financé par les membres eux-mêmes. «Comme il n’y a toujours pas de loi sur le financement de ces élections, je tiens à faire ressortir que nos flyers et banderoles sont financés par nos membres. C’est triste d’en arriver là. Oliver Prefumo, notre campaign manager, les membres du parti et les citoyens sont sur le terrain.»
Pas question cependant pour Patrick Belcourt de tomber dans la polémique : «Je n’accuse personne. Me li ‘douteux’ selma ki ena trwa bandrol, trwa parti, me zis pou En Avant Moris ki desire. Bizin aret fanatiz sa eleksion-la e les sitwayin o sant.»
Selon les membres d’En Avant Moris, les actes de vandalisme auraient eu lieu tard dans la nuit de samedi, dans des zones peu fréquentées. En Avant Moris, qui continue d’affirmer sa volonté de mener une campagne propre et respectueuse, réaffirme sa priorité : convaincre les citoyens par le débat d’idées, et non par des démonstrations de force. À quelques jours du scrutin, l’appel au respect du jeu démocratique n’a jamais été aussi crucial.
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