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Collégienne abusée à Curepipe
Deux auteurs de l’acte reconnus coupable dix ans après
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Collégienne abusée à Curepipe
Deux auteurs de l’acte reconnus coupable dix ans après

Le magistrat Pritviraj Balluck de la cour intermédiaire a rendu, la semaine dernière, un verdict de culpabilité à l’encontre de John Michael Vincent Aram et Ronny Harley Noel Armand. Ces derniers ont contraint une collégienne de 13 ans à les suivre dans un bâtiment à Curepipe pour commettre un attentat à la pudeur.
Dans son jugement, le magistrat a déclaré : «Je considère que le témoignage de la plaignante doit être privilégié par rapport à ceux des accusés, car il reflète fidèlement le déroulement des faits. Son récit établit également les éléments constitutifs de l’infraction, à savoir un acte d’attentat à la pudeur perpétré illégalement par les deux accusés, sans son consentement.»
Les faits remontent au 2 septembre 2014, à la rue Lees, de Curepipe, où J. Aram et R. Armand ont commis un attentat à la pudeur sur une jeune fille.
Les arguments de la poursuite s’appuient principalement sur le témoignage de la plaignante, qui a relaté les faits survenus le jour de l’incident : «Je revenais du collège avec mon amie et nous nous sommes rendues au terminal de bus de Jan Pallach, où je devais prendre mon bus pour rentrer chez moi. Mon cousin m’y attendait également. Sur place, je discutais avec lui lorsque j’ai remarqué que mon amie s’approchait de deux personnes à proximité. Je suis donc restée au terminal avec mon cousin. Peu après, ces deux personnes, qui sont les accusés, se sont dirigées vers moi.» a-t-elle déclaré en cour.
«À ce moment-là, mon cousin était assis sur un banc à proximité. J’ai voulu fuir, mais par peur, j’ai préféré m’asseoir à côté de lui. L’un d’eux a alors tenté de frapper mon cousin avec un casque, tandis que les accusés adoptaient une attitude agressive. Une dispute a éclaté entre eux, puis les accusés m’ont attrapée et m’ont ordonné de marcher à leurs côtés. En arrivant près du complexe commercial de Manhattan, ils m’ont forcée à monter sur une moto. Nous étions trois sur le véhicule, et ils ont pris la direction d’une maison. À l’intérieur, j’ai aperçu une fille, puis les accusés m’ont emmenée dans une pièce et m’ont contrainte à avoir des rapports sexuels avec eux, malgré mon refus», poursuit-elle.
Après avoir pris en compte les versions des deux principaux accusés ainsi que celle de la collégienne, le magistrat a estimé que la plaignante avait été claire dans son récit et qu’elle avait précisé l’endroit exact où l’infraction s’était produite. Elle a inculpé les accusés et indiqué à la police la maison où elle avait été emmenée, ainsi que la pièce où l’infraction avait été commise contre elle.
«Il n’y a aucun doute ni incohérence dans sa version des faits. Elle a expliqué de manière cohérente et précise le déroulement de son agression.» déclare le magistrat qui a, dans cette continuité, prononcé son jugement.
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