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La Réunion
Cinq morts supplémentaires liés à l’épidémie de chikungunya
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La Réunion
Cinq morts supplémentaires liés à l’épidémie de chikungunya

Cinq nouveaux décès liés au chikungunya ont été recensés sur l’île de La Réunion, portant le total à 20 depuis le début de l’année, principalement chez des personnes âgées avec des comorbidités, mais l’épidémie ralentit fortement. Cinq décès supplémentaires sont officiellement liés au chikungunya sur l’île de La Réunion, selon le dernier bulletin de Santé publique diffusé ce mercredi. Deux ont été classés comme des décès directement liés à la maladie véhiculée par le moustique tigre et trois autres en sont indirectement liés. Ces décès sont survenus au cours des mois d’avril et de mai. « Ils concernaient des personnes de 65 ans et plus, porteuses de comorbidités », précise le bulletin hebdomadaire.
Depuis le début de l’année, vingt décès (15 directement et 5 indirectement liés) sont considérés comme liés au chikungunya par le comité en charge de l’évaluation de l’imputabilité. Ces décès sont survenus chez des personnes âgées de 68 à 95 ans porteuses de comorbidités (des pathologies chroniques essentiellement).
Trente-sept autres décès suspects
Trente-sept autres décès sont en cours d’investigation quant à l’imputabilité du chikungunya. Il s’agit principalement des sujets de 65 ans et plus porteurs de comorbidités, mais aussi de deux enfants de moins de six mois. Pour chaque décès suspecté d’être lié à l’épidémie, un comité d’experts médicaux examine les éléments cliniques disponibles afin de déterminer s’il existe un lien direct ou indirect avec le virus.
Le nombre de cas hospitalisés de plus d’une journée pour chikungunya et signalés par les cliniciens à Santé publique France à ce jour est de 464. Le chikungunya était le motif d’admission pour 405 d’entre eux. Pour les autres cas, le diagnostic a été confirmé au cours de l’hospitalisation de manière fortuite.
Malgré tout, l’épidémie semble en voie de rédemption. Depuis le pic de l’avant-dernière semaine du mois d’avril, l’activité pour clinique évocatrice de chikungunya en médecine de ville est en forte baisse, tout comme le nombre de passages aux urgences et d’hospitalisations. Le nombre de consultations en médecine de ville pour des cas cliniquement compatibles avec le chikungunya la semaine dernière est estimé à 1.800 sur l’île, en baisse de 55 % par rapport à la semaine précédente. Depuis le début de l’année, l’épidémie a entraîné 195.800 consultations.
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