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Chagos: un accueil digne de cette avancée historique pour sir Anerood Jugnauth
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Chagos: un accueil digne de cette avancée historique pour sir Anerood Jugnauth

La délégation qu’a dirigée sir Anerood Jugnauth à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) rentre au pays aujourd’hui. D’accord, nous n’avons remporté qu’une bataille. Mais ce vote 94-15 ne nous oblige-t-elle pas à espérer que la grande victoire finale est possible…
Il n’est pas trop tard pour le gouvernement d’organiser un accueil spécial à sir Anerood quand il débarquera à l’aéroport Seewoosagur Ramgoolam. Un accueil simple mais digne de cette avancée historique dans le dossier Chagos. La présidente de la République sera là. Ses prédécesseurs aussi. D’ailleurs, Cassam Uteem est toujours très actif aux côtés des Chagossiens.
On mobilisera le Cabinet des ministres. Mais on invitera aussi les dirigeants de l’opposition. On aimerait voir Paul Bérenger du nombre. Car le MMM, dès sa création, a fait de la question de souveraineté politique et territoriale un de ses grands axes de combat.
Navin Ramgoolam, pour sa part, a obtenu l’interdiction à la Grande-Bretagne d’instaurer un parc marin aux Chagos à travers le Tribunal international du droit de la mer. Et l’ensemble de la classe politique a salué cette victoire diplomatique historique.
Le chef juge sera là. La Speaker de l’Assemblée nationale aussi. Le chef du protocole jugera qui inviter encore. Mais il ne faudrait pas oublier tous les autres qui, à un moment donné, ont mené le combat au prix d’énormes sacrifices aux côtés des Chagossiens. Parmi eux, Sylvio Michel, qui doit être au premier rang.
Il y a ceux qui continuent, de façon moins bruyante peut-être, mais à leur manière, de garder la lampe de cette revendication toujours allumée… Lindsey Collen du comité Diego. Shenaz Patel pour son Silence des Chagos. Gaston Valayden pour son Madogs of Diego. Emmanuel Richon pour son Retour aux Chagos ! Fernand Mandarin raconte.
Deux ou trois représentants de la presse aussi. Car il n’y aurait eu jamais de vote à l’ONU s’il n’y avait pas eu tous ces dossiers, ces reportages, ces comptes-rendus des grèves de la faim et des manifestations des Chagossiens au Jardin de la Compagnie ou devant le haut-commissariat britannique.
Une cérémonie toute simple. L’orchestre de la police pour le Motherland… Sir Anerood Jugnauth passera en revue une garde d’honneur. Un garçon ou une fillette de descendance chagosienne lui offrira un bouquet. Zulu interprètera son Diego Garcia.
Le ministre mentor prononcera quelques mots. Olivier Bancoult aussi… Une petite cérémonie toute simple. Pour dire notre fierté d’être Mauriciens. Pour exprimer notre détermination dans les autres batailles à livrer. Oui, il y a des moments comme cela, dans la vie d’un pays, qui méritent d’être mis en lumière de façon spéciale. Car ce sont de pareils moments qui font une nation…
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