Malatchmee Rajiah a célébré son centième anniversaire le 1ᵉʳ mai, entourée de sa famille à Providence. Figure respectée de son quartier, elle incarne l’énergie, la bienveillance et la fidélité à ses habitudes.

C’est sa belle-petite-fille, Nishtah Rajiah, qui prend soin d’elle au quotidien. Avec émotion, elle confie : «Tous les matins, dès son réveil, elle fait sa prière. Elle ne la manque jamais, même le jour de son anniversaire. Elle nous a dit qu’elle ne mangerait rien tant qu’elle n’aurait pas terminé. Ce n’est qu’après 14 heures, une fois tout accompli, qu’elle a accepté de prendre son repas.»

Très attachée aux pratiques spirituelles, la centenaire observe également le jeûne, surtout en cette période. Autrefois passionnée de couture, elle passait de longues heures à confectionner des vêtements. Aujourd’hui, si elle a rangé son aiguille, elle reste néanmoins active, et continue à cuisiner ses plats préférés : chouchou touffé, chatini coco et poisson. «Elle aime aussi m’aider quand je suis là», ajoute Nishtah.

Les habitants de Providence sont particulièrement touchés par son amour pour la propreté. Chaque matin, après la prière, elle balayait l’arrêt de bus du quartier. «Tout le monde ici sait combien elle tenait à cette tâche. Elle ne supportait pas de voir de la poussière. Elle allait jusqu’à laver l’abri de bus !»

Affectueusement appelée Dadi ou Babam, Malatchmee Rajiah est restée active tout au long de sa vie. Même à 100 ans, elle refuse de rester inactive : toujours debout, toujours en mouvement. Sa famille et son quartier lui ont rendu hommage avec un profond respect. Son parcours est un bel exemple de foi, de discipline et de générosité.