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Toilettes payantes en ville: un projet qui prend du retard

2 novembre 2013, 10:23

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Toilettes payantes en ville: un projet qui prend du retard

 

Le projet de toilettes payantes dans les villes, annoncé après une demande du ministère des Collectivités locales, prend du retard. L’ouverture des toilettes payantes à Rose-Hill qui était prévue pour fin octobre a finalement été renvoyée à décembre.
 
A Beau-Bassin-Rose-Hill, Curepipe, Quatre-Bornes, ou encore Port-Louis, le projet de toilettes payantes s’annonce ambitieux. D’autant plus que la plupart des mairies rencontrent nombre de difficultés pour le faire aboutir. Ce qui bloque surtout : un manque de fonds. Mais le ministère des Collectivités locales semble bien décidé à aller de l’avant. Il a récemment lancé un appel d’offres pour les toilettes payantes. «Ce projet concernera d’autres régions à travers l’île», a soutenu le ministre, Hervé Aimée.
 
«C’est surtout à cause du problème d’eau qui sévit à travers le pays. La compagnie sélectionnée pour la gestion ne pourra pas poursuivre les travaux nécessaires avec ce problème de sécheresse», explique pour sa part Toussaint André, maire de Beau-Bassin-Rose-Hill. Tandis qu’à Port-Louis, le projet a été retardé à cause du manque de fonds que la ville de Port-Louis a dû retarder le projet de toilettes payantes. «Le projet est toujours d’actualité mais il nous manque l’investissement car nous voulons que ce service soit d’un haut niveau car il sera payant. Le retard s’étend également au service d’appel d’offres», précise Aslam Hosenally, maire de la capitale. 
 
Idem pour la ville lumière. «L’investissement initial était estimé à Rs 1,5 million mais nous n’avons pu réunir la somme nécessaire», indique une source à la municipalité de Curepipe.
 
À Quatre-Bornes, la réalisation du projet semble incertaine. «Ce projet avait été accepté pour résoudre le problème d’hygiène mais l’emplacement se trouve apparemment sur le tracé du projet de métro léger», explique Rouma Meetoo, mairesse de la ville. Pour le moment les toilettes restent gratuites et le projet est renvoyé à l’année prochaine.
 
Et le projet qui devait aussi concerner Trou-aux-Cerfs a été bloqué en raison d’actes de vandalisme alors que des travaux de construction y avaient même débuté. «Il y a eu des cas de vandalisme et la tuyauterie ainsi que des robinets ont été volés», explique une source à l’express.

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