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Together we can !
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Together we can !

Les organisations non gouvernementales (ONG) mauriciennes se professionnalisent chaque jour un peu plus et savent que la logique d’offrir des services aux bénéficiaires («delivering a service to clients», dans leur jargon) ne suffit plus pour avoir un impact fort sur le terrain. Sinon ces associations prennent le risque de tomber dans le syndrome français dit «des Restos du Coeur» : c’est-à-dire qu’elles existeront encore dans 30 ans : les pauvres mal-nourris et mal-logés de Caritas, les patients hépatiques sans traitement adéquat gratuit, soutenus par l’association Hep-Support et PILS (pour les patients co-infectés VIH-Hépatites), les enfants en situation de rue accompagnés par SAFIRE ou scolarisés par ANFEN, après leur échec au «Certificate of Primary Education», seront toujours là en 2043... Triste à dire ! Dans chaque association, même la plus petite, l’heure est venue de dégager des moyens humains et des ressources financières pour former au moins un salarié ou un bénévole au plaidoyer. La nécessité est aussi de s’accorder entre ONG pour agir collectivement. Aux entreprises, sponsors, ambassades, Union européenne, medias aussi, d’entendre cet appel, afin que le bourdonnement de la société civile se métamorphose en un grondement bien audible.
Together, we can!
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