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On a testé: le Bar Rajoo Valaydon à Sainte-Croix
2 mars 2014, 04:10
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On a testé: le Bar Rajoo Valaydon à Sainte-Croix

LA COMMANDE. Il faut d’abord passer par la cuisine pour s’imprégner de la magie des lieux. Ici, le client est roi. Il n’a qu’à ouvrir le réfrigérateur pour choisir, pêle-mêle, capitaine, carangue, cateau, cordonnier, corne ou rouget frais. Quotidiennement, le banyan vient livrer la prise du jour.
Poisson en main, la négociation commence avec le cuisinier, entre les bruits de friture, devant les deux gros karay d’huile chauffée à bloc. Il faut compter entre Rs 150 et Rs 600, selon la taille du spécimen choisi, pour l’apprécier sur son lit de pima cari fourré au tamarin.
LE REPAS. Un vrai délice, le gros piment truffé de tamarin. D’autant qu’il a préalablement été plongé dans un bain de vinaigre. C’est la première chose qu’on met à la bouche lorsque débarque le poisson fumant. Croquant à souhait, on en redemande. Tout comme le concombre confit accompagnant la salade de laitue ou de cresson pour quatre personnes, pour la modique somme de Rs 100.
L’ourite version vindaye, sautée, en salade ou en daube est au menu. A partir de Rs 100 la portion. Le satini brinzel s’y ajoute pour Rs 50 supplémentaires. Le calamar, quand c’est la saison, s’amarre à votre table pour Rs 150.
L’AMBIANCE. Si vous êtes plutôt bon chic bon genre, mieux vaut partir au Suffren. Chez tonton Rajoo, le bruit est omniprésent. C’est un bar à l’ambiance folklorique. Il y a d’abord le tintamarre des verres que tout nouveau client va laver, les chansons de Bollywood ou de MTV qui jouent à fond la caisse sur écran géant.
Sans compter la conversation de ceux qui sont en train de refaire le monde à haute voix après deux bouteilles de Seven Seas. Au final, il y a une compétition entre les clients et la télé à écran plat mais tout le monde se sent revivre dans ce brouhaha, les éclats de rire fusant de temps à autre.
A la caisse, Kevin, le fils du proprio, est toujours prêt à refiler une nouvelle bouteille d’alcool. Avec son sourire doré. C’est aussi lui qui casse le prix des poissons lorsqu’on en commande un deuxième, voire un troisième.
Si l’heure avance, il prend son air sérieux pour vous demander de terminer vos gajacks, quitte à vous laisser avec une table sur le trottoir après avoir baissé le store et fermé les volets de ses fenêtres. A cette heure, les ailes de poulet frit sont un must mais faut quand même se méfier des chiens des voisins… Au Bar Rajoo Valaydon, si on aime prendre l’air, on est servi. Vous mangez à ciel ouvert, sur des tables en formica, assis sur des «stools» en bois et en métal. On peut aussi passer sa commande la veille pour des menus spéciaux et réserver sa table en plein air.
VALUE FOR MONEY. Le sourire aux lèvres, le ventre tendu et le cerveau enfumé, on peut quitter Kevin avec une note avoisinant Rs 2 000 pour deux cornes frits de 1,5 kg, deux portions d’ailes de poulet, deux portions de salade mixte, deux portions de satini brinzel, deux bouteilles de rhum, deux 0,5 litres de Coca-Cola et une bouteille d’eau glacée.
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