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Plusieurs ministres brandissent le spectre d’un échec
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Plusieurs ministres brandissent le spectre d’un échec

La perspective d''''un accord opérationnel s''est un peu plus éloignée, ce mercredi 16 décembre, à Copenhague avec l''annonce par la Chine qu''elle ne voyait pas comment parvenir à une solution cette semaine alors que les négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique demeurent dans l''impasse.
Un responsable participant aux discussions a indiqué que les délégués chinois ont informé les autres représentants de leur position et leur ont suggéré de publier "une sorte de brève déclaration politique."
Ce responsable, s''exprimant sous le sceau de l''anonymat, n''a pas expliqué ce que les Chinois voulaient dire.
Il a toutefois précisé que les négociations se poursuivaient pour tenter de parvenir à une avancée qui permettrait encore la signature d''un accord opérationnel.
Le spectre d''un échec, brandi par plusieurs ministres à deux jours de la clôture des débats, semble plus que jamais présent comme le confirmait le ministre britannique de l''Energie et du Climat, Ed Miliband.
"Certains risquent de tuer ce processus, de tuer un accord en avançant des arguments sur la procédure. Le danger est désormais très grand", a-t-il affirmé, sans fournir les noms de ceux qu''il visait par ses propos.
Dans ce contexte, la venue de Barack Obama qui doit s''exprimer vendredi au dernier jour du sommet, est attendue avec une forme d''espoir.
Le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs, a entretenu cette lueur en déclarant mercredi qu''Obama espère que sa présence à la conférence puisse contribuer à un "accord opérationnel" fiable.
La Maison blanche tient à ce que tout accord conclu à Copenhague présente un caractère vérifiable, afin de renforcer les chances que ses signataires honorent leurs engagements sur la réduction des émissions de carbone, a expliqué Gibbs.
Une des pommes de discorde entre les Etats-Unis et la Chine, les deux plus gros pollueurs de la planète, est de s''assurer que chacun va effectivement respecter ses obligations.
L''autre problème est que pays industrialisés et nations en voie de développement ne parviennent toujours pas à s''entendre sur qui doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), ni sur le montant de ces réductions ou sur l''effort financier des plus riches en faveur des plus défavorisés pour les aider à s''adapter au réchauffement climatique.
 (Source : Reuters)
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