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Plainte contre la police: Rama Valayden ne lâche pas les enquêteurs du CCID
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Plainte contre la police: Rama Valayden ne lâche pas les enquêteurs du CCID

Il est persuadé que la police ourdit un complot contre lui. Rama Valayden le clame haut et fort depuis son arrestation. Et ce samedi 26 octobre, il l’a une nouvelle fois affirmé dans une plainte au poste de police de Pope Hennessy.
Les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) l’ont moralement torturé, mais aussi Mahammad Sadeck Katoaroo. C’est ce qu’affirme Rama Valayden dans une déposition au poste de police de Pope Hennessy ce samedi 26 octobre.
L’avocat ne lâche ainsi pas d’une semelle les enquêteurs du CCID qui l’avaient, du reste, écroué pour entrave à une enquête policière dans le cadre des jugements truqués dans le judiciaire. D’autant plus qu’il a par la suite été inquiété pour d’autres affaires, dont un détournement de fonds à la Bramer Bank. Dans sa déposition, il a une fois de plus évoqué le fait que les enquêteurs ont ourdi un complot contre lui.
Selon lui, le CCID veut nuire à sa réputation. Il avait d’ailleurs souligné dans une déclaration vidéo à l’express, qu’il réserve une «surprise» à la police si celle-ci continue sur cette lancée. L’avocat annonce qu’il entamera des poursuites contre tous les enquêteurs impliqués dans ce scandale qui l’a éclaboussé. Il compte les poursuivre au civil et ce sera chose faite la semaine prochaine, affime-t-il.
Ce qui est venu encore plus étayer les arguments de l’avocat : deux rebondissements. D’abord, un des accusateurs de l’ancien Attorney General dans l’affaire Bramer Bank, Mahammad Sadeck Katoaroo. Ce dernier affirme que l’ACP Jangi lui a ordonné de revoir sa déposition. Ce, afin d’incriminer l’homme de loi. L’ancien peintre en bâtiment a même juré un affidavit, jeudi, grâce aux bons soins de l’avoué Kaviraj Bokhoree – un des membres du panel d’hommes de loi assistant Me Valayden dans l’affaire de jugements truqués en Cour suprême – pour accuser la police d’avoir voulu piéger l’avocat.
Puis est venu l’affidavit d’un autre suspect de cette même affaire, Darmendra Mulloo, vendredi 25 octobre. Il vient affirmer que que ses proches sont partis demander conseil au chef de la police – avec qui il a des liens de parenté – peu après son arrestation en septembre 2011. Ce qui laisse donc planer le doute sur l’impartialité de Dhun Iswar Rampersad, le neveu-suspect ayant indiqué avoir juré cet affidavit car il «ignore» comment de tierces personnes étaient au courant de cette réunion. Et qu’il n’a rien fait parce qu’il a peur pour sa «sécurité».
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