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Patrimoine : Un musée de l’artiste mauricien prend forme

5 octobre 2010, 20:00

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Patrimoine : Un musée de l’artiste mauricien prend forme

Lysie Albert ou Philippe Oh San, ça vous dit quelque chose ? Il s’agit d’artistes locaux ayant marqué l’histoire culturelle de Maurice. Lysie Albert a été la première femme au monde à avoir conduit une fanfare policière. Philippe Oh San, quant à lui, a été le premier chef d’orchestre du pays.

Pour que les artistes mauriciens ne tombent pas dans l’oubli, l’idée d’un musée de l’artiste a germé dans l’esprit de Tristan Bréville, fondateur du musée de la photographie. Une fois la première pierre posée, ce musée abritera le millier d’oeuvres d’artistes divers dont le photographe a déjà fait l’acquisition.«C’est une émanation du musée de la photographie», explique Tristan Bréville. Certains artistes, trop souvent oubliés, estime Tristan Bréville, figurent aux côtés de milliers d’autres dans le Répertoireculturel de l’île Maurice (RCM). Le répertoire constitue déjà une plate-forme pour les artistes qui laisseront une trace dans l’histoire. Il s’agit d’un travail de fourmis réunissant des artistes de tous bords : écrivains, photographes, danseurs, musiciens, artistes peintres ou autres…

«C’est le plus bel hommage que je puisse leur rendre.» On retrouvera entre autres le groupe Abaim, le pianiste Dean Nookadu ou Malcolm de Chazal. Parfois, avec enregistrement ou documents à l’appui, on découvrira la personnalité de l’artiste : de quelle main il peignait, comment était son écriture, ou ce qu’il aimait manger… Une collection de données que Tristan Bréville met à jour à force de recherches assidues. Collection qui remonte parfois à des artistes du XVIIe siècle.

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