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Mourouk: le projet de jardin botanique réactualisé

25 décembre 2013, 10:24

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Mourouk: le projet de jardin botanique réactualisé

Un jardin botanique spécifique à Rodrigues. Ce projet, ébauché il y a plusieurs années, verra bientôt le jour à Mourouk. Un terrain d’une superficie de quatre arpents a déjà été identifié pour ce projet et les travaux seront lancés au début de l’année prochaine.

 
C’est décidé. Les travaux pour la création d’un jardin botanique à Mourouk seront enclenchés au début de l’année prochaine. À cet effet, la commission de l’Environnement s’est assurée les services d’un expert en la personne de Joachim Gratzfeld, le directeur du programme régional de Botanic Gardens Conservation Internationnal.
 
Le projet, ébauché en 1994, sera réactualisé. Lors d’une conférence de presse, le 18 décembre, le commissaire responsable, Richard Payendee, a expliqué l’importance et les avantages d’avoir un jardin botanique spécifique à Rodrigues. Un terrain d’une superficie de quatre arpents a déjà été identifié et délimité à cette intention. Mais il n’est toutefois pas impossible que les 80 arpents qui constituent la vallée de Mourouk soient décrétés jardin botanique.
 
En sus de son importance sur le plan touristique, le projet aura également pour objectif d’aider à la conservation des espèces endémiques et de faire l’éducation de la population en matière de la faune et de la flore. «L’expert que nous avons recruté travaille actuellement à la restructuration du plan initial pour un jardin botanique qui réponde à l’aspiration de Rodrigues. Je tiens, durant mon mandat, à faire un beau cadeau aux Rodriguais», soutient le commissaire. Le jardin comprendra au moins un spécimen de chaque espèce animal et végétal de Rodrigues, y compris les épices, les plantes médicinales et les arbres fruitiers, entre autres, ainsi que leur histoire.
 
La station de pompage de Mourouk sera intégrée dans le jardin. Celle-ci comprendra aussi un herbier et éventuellement un musée. Les autorités comptent mettre sur pied une banque de gènes en 2014, afin de pouvoir préserver les espèces très rares.

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