La National Empowerment Foundation a décidé d’étendre la superficie des logements sociaux offerts aux personnes vulnérables. (Photo: Kadress Pillay le président de la National Empowerment Foundation).

Après avoir été vivement critiquée pour la superficie des logements sociaux qu’elle offre, la National Empowerment Foundation a décidé de revoir les spécifications pour ces maisonnettes. Le Concrete Cum CIS, ainsi que le Concrete CIS, sont deux types de logements qui s’étendent sur une superficie de 25 mètres carrés. Ils passent prochainement à 31.5 mètres carrés.

« Le Premier ministre a trouvé que ces maisons étaient trop petites et qu’il fallait ainsi revoir ces plans », explique Kadress Pillay le président de la National Empowerment Foundation. Il faut également souligner qu’à son accession à la présidence de la NEF, il avait également émis des réserves sur ce plan de logement social, et avait même indiqué que « la politique de relogement social comprend des lacunes. »

Toutefois, apprend-on du côté du ministère de l’Intégration sociale, ce nouveau plan obligera la NEF d’en revoir le coût. Le plan Concrete CIS qui coûtait Rs 165 000 à l’état et Rs 500 aux bénéficiaires mensuellement sur une période de trois ans, sera, par exemple, revu à la hausse. « Offrir une plus grande maison comporte des coûts additionnels pour le gouvernement, et les bénéficiaires devront évidemment y participer », explique un haut cadre de la NEF.

En ce qui concerne des autres modifications qui seront apportées, on apprend que les cuisines seront construites à l’extérieur de ces maisonnettes. De même pour les salles de bain et toilettes qui étaient aménagées jusqu’ici dans la même pièce. « Ce n’est pas hygiénique d’aménager les toilettes et la salle de bain dans la même pièce. De plus, en construisant ces pièces à l’extérieur de la maison, cela permettra aux bénéficiaires de ces plans de logements sociaux de disposer d’un plus grand espace et ainsi vivre plus confortablement », poursuit cette même personne.

Il faut souligner que les plans de logements actuels n’offrent que deux chambres à coucher une cuisine ainsi qu’une salle de bain et des toilettes. Ces logements sociaux avaient été critiqués en plusieurs occasions par le père Jean-Maurice Labour ainsi que plusieurs organisations non-gouvernementales.