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Les toilettes de la Cour suprême contrôlées
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Les toilettes de la Cour suprême contrôlées

Il est 9 h 15 le vendredi 21 février. «Ou kapav dir mwa kot toilet ete», lance une vieille dame à un planton de la Cour suprême. Visiblement gêné, le jeune homme lui répond : «madam toilet isi ouver 9 h 30.» Venue entamer des procédures de divorce avec sa fille, la pauvre dame prend son mal en patience en attendant que les toilettes s’ouvrent.
D’autres personnes se retrouvent également dans la même situation très souvent. Il y a également des plantons et des fonctionnaires du judiciaire, hommes et femmes confondus, qui sont présents au bureau à partir de 9 heures. Et ils doivent attendre une demi-heure pour soulager leur besoin naturel.
Une forme déguisée de «screening»
Cette décision d’ouvrir les toilettes à 9 h 30, selon nos renseignements, a été prise pour interdire aux membres du public qui n’ont pas de procédures à la cour d’y avoir accès.
Les policiers affectés à la Cour suprême ont une tâche supplémentaire à effectuer. Ils doivent à tour de rôle se tenir devant l’entrée principale de la Cour suprême pour contrôler les mouvements de tous ceux qui y pénètrent et ce qu’ils font. C’est une forme déguisée de «screening», avons nous appris.
Les policiers, bon gré mal gré, doivent se plier à cette directive. À bon entendeur…
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