Lors de la cinquième édition du Trade and Investment Framework Agreements, qui s’est poursuivie ce lundi 16 janvier à l’hôtel Intercontinental à Balaclava, il a été question de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) et des dispositions concernant le Third Country Fabrics qui arrivent prochainement à terme.

« Le gouvernement mauricien peut compter sur le soutien du congrès américain pour le renouvellement de l’AGOA et des dispositions concernant le Third Country Fabrics ». C’est ce qu’a déclaré Demetrios Marantis, Deputy United States Trade Representatives (USTR), à l’issue d’une réunion avec les cadres du ministère des Affaires étrangères. Étaient aussi présents certains membres du secteur privé, à l’instar de Raj Makoond, le directeur du Joint Economic Council (JEC), lors de cette cinquième édition du TIFA, à l’hôtel Intercontinental à Balaclava.

Le Third Country Fabrics est une disposition dans le cadre de l’AGOA qui permet à un pays de l’Afrique subsaharienne d''importer des matières premières d''un pays tiers afin de produire des marchandises destinées aux marché américain et qui seront exemptées de la taxe.

Il faut souligner que le gouvernement mauricien souhaite que l’AGOA et le Third Country Fabrics soient renouvelés au-delà de 2015. Demtrios Marantis ajoute que Maurice peut aussi compter sur le soutien du président des États-Unis, Barack Obama.

Lors de cette cinquième édition du TIFA, plusieurs autres points ont été soulevés. Anand Neewoor, secrétaire aux Affaires étrangères, n’a pas manqué de saluer les échanges positifs survenus lors de cette réunion. « Nous sommes persuadés que le pays sortira gagnant de ces discussions », a-t-il avancé.

Le développement des technologies de l’information et de la communication (Tic) a aussi été évoqué. Le ministère des Tic travaille actuellement sur un accord avec le gouvernement mauricien dans le but d’attirer davantage d’investisseurs américains sur le sol mauricien. « Le but est de montrer aux investisseurs qu’il y a un bon climat dans le secteur des Tic », a soutenu Anand Neewoor. À ce sujet, Demetrios Marantis a indiqué que cela ne devrait pas être compliqué de convaincre les investisseurs « car l’île Maurice s’est déjà positionnée comme un leader dans la région. »