Avec près de 30 000 membres, elle devient la première confédération en termes de représentation syndicale. Le Congress of Independent Trade Unions a été rejoint par la Fédération des syndicats du secteur public, présidée par Rashid Imrith. Leur cheval de bataille : le prochain rapport du PRB.

«Certains sujets sont traités par l’État uniquement à travers des confédérations. Un exemple est la compensation salariale», indique Rashid Imrith, président de la Fédération des syndicats du secteur public (FSSP). Ce syndicat a rejoint, la semaine dernière, le Congress of Independent Trade Unions (CITU). Et avec près de 30 000 membres, CITU devient la première confédération en termes de représentation syndicale.

Le principal cheval de bataille de la FSSP et du CITU sera de faire en sorte que les différents ministères travaillent sur le prochain rapport du Pay Research Bureau. Car jusqu’ici, «aucun travail n’a commencé», rapporte Rashid Imrith.

«Une fédération ne peut pas travailler seule»,indique, quant à lui, Suraj Ray, président du CITU, qui comptait jusqu’ici environ 23 000 membres. «Les membres exécutifs du CITU ont très favorablement accueilli la FSSP.» Il ajoute que le CITU est «la seule» confédération à Maurice à regrouper des fédérations des secteurs public, privé et informel.

Créée il y a deux ans, la FSSP, qui regroupe environ 9 500 membres, n’a jamais fait partie d’une confédération. Une des raisons pour lesquelles elle a choisi de se joindre au CITU.