Publicité
La Nursing Association attaque le ministère de la Santé
Par
Partager cet article
La Nursing Association attaque le ministère de la Santé

La «Nursing School», le manque d’éducateurs et de personnel dans les hôpitaux, les diplômes… Ce sont-là quelques-uns des sujets abordés par la «Nursing Association» lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 5 septembre. L’association a dénoncé des «manquements» du ministère de la Santé.
Feu roulant de critiques contre le ministère de la Santé. La Nursing Associationa dénoncé ce qu’elle considère être des «manquements» lors d’une conférence de presse, ce jeudi 5 septembre. La situation à la Nursing School, le manque d’éducateurs et de personnel dans les hôpitaux sont quelques-uns des sujets abordés.
Prenant la parole, Bagooaduth Kalloa, le président de la Nursing Association, a indiqué que la Nursing School «a fait ses preuves, mais le ministère essaye de la fermer et de l’intégrer au Mauritius Institute of Health». Selon lui, les mesures budgétaires annoncées les années précédentes pour moderniser et rénover l’institution, présente à l’hôpital de Candos et à celui du Nord, n’ont mené à rien. «Il n’y a eu aucune amélioration des infrastructures, nous avons un gros problème d’espace et il n’y a pas assez de salles de classe», déplore-t-il.
Il y a aussi un manque considérable d’éducateur dans ce secteur, soutient Bagooaduth Kalloa. «L’institution est passée de 22 à 6 éducateurs et ces postes vacants n’ont jamais été remplis. Comment peut-on gérer une institution avec un tel manque d’effectifs ?»
Autre problème : «Selon le dernier rapport du PRB de 2013, après trois années d’études, les étudiants auraient dû recevoir un diplôme et non un certificat comme c’est le cas maintenant», dit le président de la Nursing Association. Il ajoute que le ministre de la Santé aurait mentionné un problème légal à ce sujet.
Le manque de sages-femmes dans les hôpitaux a aussi été abordé lors de la conférence de presse. «Avec le manque d’éducateurs, il n’y a pas eu de formations dans ce créneau depuis trois ans. Et nous entendons souvent des cas de négligence médicale lors d’accouchements…» lance Bagooaduth Kalloa.
Publicité
Publicité
Les plus récents




