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La France organisera l''Euro 2016 de football

27 mai 2010, 20:00

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La France organisera l''Euro 2016 de football

La France organisera l''''Euro 2016 de football après avoir été préférée vendredi par l''UEFA à la Turquie et l''Italie.

Le choix de l''instance dirigeante du football européen a été annoncé sobrement par son président Michel Platini qui, sans un mot, s''est contenté de retourner un carton sur lequel était inscrit "France".

"C''est l''émotion qui m''envahit, l''émotion de penser qu''en 2016 la France accueillera l''Europe du football et fera ce qu''elle a promis de faire", a déclaré le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes.
Il a remercié les membres du comité exécutif de l''UEFA en leur assurant que leur confiance ne serait pas "trahie".

Nicolas Sarkozy avait fait le déplacement à Genève pour défendre en personne dans la matinée la candidature française.
Prenant la parole à la fin du grand oral français d''une quarantaine de minutes, le chef de l''Etat a dit que l''organisation de l''Euro 2016 permettrait à la France d''apporter "une réponse à la crise".

"C''est justement parce qu''il y a une crise, qu''il y a des problèmes, qu''il faut mobiliser tout un pays vers l''ouverture, vers l''organisation de grands événements", a-t-il déclaré.

"Et qu''est-ce qu''il y a de plus fort que le sport et, à l''intérieur du sport, qu''est-ce qu''il y a de plus fort que le football? C''est une décision pour nous stratégique qui engage tout le pays face à la crise", a-t-il ajouté.

Le président de la République a succédé à la tribune à Jean-Pierre Escalettes, au président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez, et à l''ancien capitaine des Bleus Zinédine Zidane.

L''attribution de l''Euro 2016 à la France va permettre d''accélérer la rénovation ou la construction de douze stades, dont neuf seront finalement retenus pour accueillir les matches.

D''un coût total estimé à 1,7 milliard d''euros, les travaux dans les stades devrait générer 15.000 emplois selon la FFF, et 4.000 autres durables pour assurer le fonctionnement des nouveaux stades.

Nicolas Sarkozy a assuré d''autre part que l''Etat français était là pour garantir tous les engagements pris dans le dossier, notamment en matière de sécurité pour faire face "au cancer de la violence et du hooliganisme".

Le dossier de la Turquie, présenté comme le plus sérieux concurrent de la France, a été défendu par le président Abdullah Gül. Il a appelé en vain les membres du comité exécutif de l''UEFA à prendre une "décision historique" en confiant pour la première fois l''organisation d''une grande compétition sportive à son pays.

(Source : Reuters)

 

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