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La fin de l’Internet Protocol Version 4 (IPv4) prévue dans deux ans à Maurice
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La fin de l’Internet Protocol Version 4 (IPv4) prévue dans deux ans à Maurice
AfriNIC, le registre Internet pour l’Afrique et l’océan Indien, prévoit la fin des adresses IPv4 dans deux ans à Maurice. Entre-temps, il poursuit sa campagne d’information pour sensibiliser la population sur l’adoption du prochain protocole Internet – l’IPv6.
L’épuisement des adresses IP (Internet Protocol), version 4 (l’IPv4) est prévu dans deux ans à Maurice. A ce moment, cette adresse unique composée de quatre nombres entiers et qui permet aux ordinateurs de communiquer entre eux sur le réseau Internet sera incompatible à la nouvelle version, qui est l’IPv6.
Adiel Akplogan, CEO d’AfriNIC, le registre Internet pour l’Afrique et l’océan Indien, a dans une déclaration à l’International Data Group (IDG), avancé que sa société allouera des adresses IPv4 pendant les deux prochaines années.
« Ce qui signifie que les internautes ne sont pas dans l’urgence comme dans d’autres régions », a dit le président directeur général d’AfriNIC, dont le siège à Maurice se trouve à Ebène. Le fait que la plupart des matériels expédiés vers la région peut soutenir à la fois l’IPv4 et l’IPv6, est utile pour les opérateurs dans la région.
Ainsi, le message initial d’AfriNIC connait un changement. Auparavant, il visait à minimiser les préoccupations au sujet de la diminution des approvisionnements d''''adresses IPv4.
Désormais, son objectif principal est de sensibiliser la population et les organisations éducationnelles sur les avantages concernant l''adoption de l''IPv6, surtout pour les données mobiles. AfriNIC travaille avec les gouvernements et le secteur privé pour encourager l''adoption de l’IPv6.
Le défi qui se pose est le manque de contenus africains sur les sites qui prennent en charge IPv6. Les contenus pertinents pour l''Afrique sont largement hébergés à l''étranger, sur des sites qui utilisent encore l''IPv4, menacé par une hausse accrue des besoins d’adresses IP, au fur et à mesure que les télécommunications prennent de l’ampleur.
La nouvelle version du protocole Internet devrait bénéficier la région, car tous les gadgets peuvent être attribués une adresse IP. Actuellement, ce ne sont pas tous les appareils qui ont des adresses IP, ce qui réduise leur visibilité en ligne. Dorénavant, toute personne ou organisation doit s’assurer que leur appareil ou équipement pouvant accéder à Internet, soit compatibles à l’IPv6.
(Photo: Le Dr Viv Padayatchy et Adiel Akplogan, président et président directeur général d’AfriNIC respectivement).
 
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