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Journée internationale de l’infirmière : améliorer le service et les conditions de travail

11 mai 2009, 20:00

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Journée internationale de l’infirmière : améliorer le service et les conditions de travail

En ce 12 mai, Journée internationale de l’infirmière, Cassam Kurreeman, président de la Nurses Union, revient sur le chemin parcouru par les infirmiers à Maurice, de même que celui qu’il reste à faire.

La journée internationale de l’infirmière commémore l’anniversaire de Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes. Le thème 2009 de cette journée est : «Servir la collectivité et garantir la qualité: les infirmières s''''engagent pour des soins innovants.»

«Cette journée est, pour nous, l’occasion de revoir le passé des infirmiers et infirmières. Nous réfléchissons à quels progrès nous avons effectués dans le domaine de la santé et le métier d’infirmier. Nous analysons aussi les manquements auxquels nous faisons face depuis des années. Nous pensons également à l’avenir de la profession», déclare Cassam Kurreeman.

En ce jour spécial pour eux, les infirmiers s’interrogent sur les moyens d’améliorer les services d’accueil et de soins aux malades, ainsi que leurs conditions de travail.

«La médecine doit aller de pair avec le ‘nursing’. Dans ce sens, toute innovation dans ce domaine doit être suivie d’une innovation dans l’autre. Il y a eu de nombreuses innovations à Maurice depuis ces dernières années», affirme Cassam Kurreeman. Celui-ci fait référence aux traitements des maladies non-transmissibles, telles le diabète ou l’hypertension. Il cite également les services apportés à ceux souffrant de VIH/Sida, par une section dédiée, la «Aids Unit» du ministère de la Santé. D’autres secteurs, lesquels ont évolué, à son avis, sont la chirurgie cardiaque, ou encore le lancement du traitement de substitution à la méthadone, concernant les consommateurs de drogues.

Cependant, selon Cassam Kurreeman, le bilan n’est pas que positif. Il parle alors de «manquements». Ces problèmes se situent au niveau de la formation des infirmiers et infirmières.

«La formation qui leur est dispensée n’est pas adéquate, pas à jour. Nous aimerions que le ministère de la Santé investisse dans ce que nous appelons le ‘Continuous Nursing Education Programme’», lance le porte-parole de la Nurses Union.
«Il y a aussi un manque de spécialisation. Chaque problème médical devrait pouvoir être assigné à un infirmier spécialisé dans ce domaine précis…», déplore-t-il. Mais il soutient que le ministère n’a jusqu’ici formé que des infirmiers généralistes, des «all-rounders».

Enfin, la Nurses’ Union a quand même prévu des activités pour célébrer la Journée internationale de l’infirmière. Cette année, c’est dans un couvent, le Gayasing Ashram, à Port-Louis, que les membres de ce syndicat se rendront. Ils veulent, en ce 12 mai, honorer la centaine de personnes âgées qui y résident, en leur offrant un déjeuner et des cadeaux, le temps d’une demi-journée.

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