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Gastronomie : Quand l’Hippocampe promeut l’art…
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Gastronomie : Quand l’Hippocampe promeut l’art…
Le restaurant l’Hippocampe, à Flic-en-Flac, se destine à être un lieu de rencontre et d’échange ainsi qu’une plateforme pour les artistes.
Rue Kalimaye, Flic-en-Flac, un bâtiment flambant neuf attire. Il est dressé dans des lignes épurées et des coloris sombres et l’entrée indique qu’il s’agit du restaurant l’Hippocampe. Plusieurs tables et chaises sont aménagées dehors sur une terrasse. Quelques parasols font office de protection contre la pluie. A l’intérieur, une lumière tamisée attisant une ambiance lounge convie à entrer. Pravine Ramlogan, le propriétaire, joue fièrement de son éclairage, afin d’en montrer les multiples déclinaisons.
A l’inauguration, le 27 août dernier, la représentation du bluesman Eric Triton avait attiré bon nombre de personnes. Une participation voulue car, souligne le propriétaire, l’Hippocampe est, entre autres choses, un lieu de rencontre pour les artistes. Artistes de toutes sortes et de tous horizons qui auraient la possibilité, poursuit M. Ramlogan, d’exposer et de vendre leurs oeuvres, de se produire sur scène ou de lancer leurs livres par exemple.
En effet, quelques tableaux ornent d’ores et déjà les murs immaculés. Il s’agit des œuvres de l’artiste Moorthy Nagaligum. Sur un des pans du mur, on retrouve quelques masques d’un autre artiste, Palmesh Cuttaree. Et prochainement, apprend-on aussi, l’Hippocampe accueillera une exposition de photographies. A une date qui reste encore à être définie, le restaurant ouvrira grandes ses portes au groupe musical Blackmen Bluz.
La performance en direct du sculpteur sur fruits Kersley Racheera est envisagée pour novembre à peu près et la soirée du 2 octobre reverra définitivement la participation d’Eric Triton, annonce Pravine Ramlogan.
Le propriétaire indique vouloir «donner un coup de main aux artistes» en leur offrant une plateforme d’expression gratuite pour leur art dans un cadre chic et ouvert à tous, car dit-il aussi, «les Mauriciens n’apprécient pas toujours l’art local à sa juste valeur». C’est un lieu de rencontre et d’échange que Pravine Ramlogan a souhaité créer. Un lieu où qualité, art et gastronomie seraient tous trois au rendez-vous. Echange notamment dans le sens où la présence sur place des artistes qui exposent est des fois requise, de sorte à ce que la clientèle puisse poser les questions voulues à l’artiste.
Ingénieur de formation, Pravine Ramlogan a vécu et travaillé pendant 18 ans en Angleterre, avant de revenir à Maurice il y a 15 ans. Le projet l’Hippocampe a été initié il y a cinq ans. Le menu du restaurant allie les qualités de quatre chefs différents en sus d’un pâtissier, tous ayant une expérience dans l’hôtellerie. Question prix, le client aura un vaste choix. A titre d’exemple, de petits amuse-bouches traditionnels du Liban sont à Rs 210, indique le menu.
Un assortiment de fruits de mer du chef, comprenant homard, poisson frais, crevettes géantes et calamar servi avec de la salade vous coûtera quelque Rs 980. Au niveau du menu local, l’on retrouve la daube d’agneau à Rs 430 ou un vindaye d’ourite à Rs 400. En gros, le client devra compter entre Rs 300 et Rs 630 pour un plat.
Pour ceux qui aiment la bonne chère ainsi que l’art local, il ne leur reste plus qu’à ajouter l’Hippocampe à leur carnet d’adresses.
Caroline ASSY
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