Tous les internes qui ont été recrutés avant le 1er août 2013 seront exemptés de l’examen obligatoire post-internat, a indiqué le Solicitor General. Conséquence: cinq candidats qui ont échoué lors du précédent examen vont, selon toute probabilité, être reconnus comme médecins par le Medical Council. Et les prochains examens, prévus pour mars, pourraient être annulés. 

La décision du Solicitor General de donner gain de cause aux 160 internes qui contestaient l’examen obligatoire post-internat n’a pas fini de faire des vagues. L’une des conséquences les plus inquiétantes est que cinq candidats qui ont échoué lors du précédent examen vont, selon toute probabilité, être reconnus comme médecins par le Medical Council. Et les prochains examens, prévus pour mars, pourraient être annulés. Le communiqué du ministère de la Santé, émis mardi, explique que le Solicitor General a décidé que tous les internes qui ont été recrutés avant le 1er août 2013 seraient exemptés de l’examen en question.

Or, les sept candidats qui ont participé au premier examen organisé en octobre – parmi lesquels cinq ont échoué – figurent dans cette catégorie. Ce qui fait que le Medical Council pourrait être obligé de les enregistrer comme médecins généralistes. Un dilemme que même le président du conseil de l’Ordre des médecins ne sait comment résoudre pour l’instant. «Il va falloir qu’on travaille sur la question, mais je pense que nous allons devoir les enregistrer», déclare le Dr Baboo Servansingh, président du Medical Council, sollicité par l’express.

Les cinq médecins, que l’échec aux examens rendait inaptes à exercer devraient donc être autorisés à le faire. Des doutes avaient été émis sur leurs qualifications, vu que quatre d’entre eux avaient décroché leur diplôme dans des pays de l’Est.

Autre bouleversement : les examens qui devaient avoir lieu en mars devraient être annulés. «Nous avions reçu une dizaine de candidatures, explique Baboo Servansingh, mais ils n’ont plus à prendre part à cet examen. Je ne crois pas qu’il aura lieu, vu qu’il n’y aura sans doute pas de candidats». Au Medical Council, le doute plane. À hier après-midi, le conseil de l’Ordre des médecins n’avait pas reçu la décision du Solicitor General et a dû se contenter de l’information relayée par le ministère de la Santé. Or, pour être fixé sur la marche à suivre, il leur faut prendre connaissance de l’advice qui donne gain de cause aux internes.